Prise de poste: A partir de janvier 2026
Durée: 12 mois
- Le/La juriste accompagne (en intersection) les équipes de Médecins Sans Frontières pour proactivement analyser les évolutions des normes relatives aux ONG et mettre à jour avec le juriste référent l’analyse de risque relatif à ces évolutions.
- Il/elle supporte les équipes dans la rédaction des courriers officiels, analyses des protocoles d’entente, renouvellement d’acte administratif relatif à l’enregistrement et constitution des dossiers.
- Il/Elle supporte les équipes financières, RH, logistiques et Supply dans l’ensemble des problématiques liées à l’application des différents textes fiscaux, droit du travail, ou encore relatif à l’importation des différents intrants, produit des analyses juridiques pertinentes et propose des solutions concrètes, adaptées aux spécificités de MSF.
- Il/Elle s’assure d’une intersectionnalité des services rendus et tache de nourrir les interactions avec les différentes autorités administratives en renforçant le networking lié à son activité, en rapportant au chef de mission en charge de la représentation pays.
- Il/Elle assure une cohérence dans les réponses apportées aux différentes sections pour gérer les contraintes/blocages opérationnels, en collaboration avec le juriste référent au siège.
- Il/Elle identifie et évalue les avocats externes, aide les équipes à mutualiser les ressources et capitaliser sur les leçons apprises et les consultations juridiques. Il prépare des recommandations, memos, outils pour assurer cette capitalisation et développe des guides pratiques à destination des équipes opérationnelles.
- Il/Elle agit comme point de liaison du département juridique sur place, dissémine les outils du département juridique et fait remonter les questions hors de son champ de compétence aux juristes spécialisés.
Les Etats de l’Alliance du Sahel (Niger, Burkina Faso, Mali) ont depuis plusieurs mois renforcé les dispositifs de droits internes relatifs à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, mais également apporté des modifications substantielles sur le cadre juridique des ONG dans leurs pays : renforcement des mécanismes de reporting et de redevabilité, notamment financier (GAFI, SYSBNL, nouveaux dispositifs fiscaux – pour personnels nationaux et internationaux), renforcement des conditions de séjours et de travail des étrangers, de la responsabilité civile et pénale des dirigeants… L’inflation législative et réglementaire s’inscrit également dans une dynamique de réévaluation de l’espace humanitaire nécessitant une position de juriste afin de supporter les équipes MSF dans la mise en conformité avec les nouvelles dispositions, mais surtout en accompagnant les équipes dans la mise en place de stratégie d’engagement avec les autorités administratives des différents pays.