Avis de recrutement : PNUD recrute pour le poste de Conseiller en Développement de la Paix(H/F), Bamako, Mali

 

 

Description de l’emploi

Arrière-plan
La diversité, l’équité et l’inclusion sont des principes fondamentaux au PNUD : nous valorisons la diversité en tant qu’expression de la multiplicité des nations et des cultures dans lesquelles nous opérons, nous favorisons l’inclusion comme un moyen de garantir que tout le personnel est habilité à contribuer à notre mission, et nous garantissons l’équité. et l’équité dans toutes nos actions. Adopter une approche consistant à « ne laisser personne de côté » dans nos efforts en faveur de la diversité signifie accroître la représentation des populations mal desservies. Les personnes qui s’identifient comme appartenant à des populations marginalisées ou exclues sont fortement encouragées à postuler. Apprenez-en davantage sur le travail au PNUD, y compris nos valeurs et nos histoires inspirantes.
Le PNUD ne tolère aucune exploitation ni abus sexuels, aucune forme de harcèlement, y compris le harcèlement sexuel, ni la discrimination. Tous les candidats sélectionnés seront donc soumis à une vérification rigoureuse de leurs références et de leurs antécédents.
Les conseillers pour la paix et le développement (ci-après PDA) travaillent avec les parties prenantes nationales pour construire, renforcer et soutenir les efforts nationaux et menés pour prévenir les conflits violents et construire des sociétés justes et pacifiques. L’éventail des pays dans lesquels les PDA sont déployés varie considérablement, certains étant déployés dans des pays sortant d’un conflit, d’autres où la violence s’intensifie, et d’autres encore dans des pays où il n’y a pas de conflit violent mais où des causes structurelles sous-jacentes du conflit sont présentes. Les PDA sont également déployés dans des pays où des défis politiques et de développement existent en matière d’élections et de processus constitutionnels, d’exclusion et d’inégalité, d’environnement, de changement climatique et de gestion des ressources naturelles.
  • Les PDA sont déployés dans le cadre d’un partenariat entre le Département des affaires politiques et de consolidation de la paix des Nations Unies (DPPA) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) dans le cadre du programme conjoint PNUD-DPPA sur le renforcement des capacités nationales de prévention des conflits.  
  • Les PDA soutiennent les coordonnateurs résidents (RC) et les équipes de pays des Nations Unies (UNCT) dans leurs efforts pour travailler avec les partenaires nationaux sur la prévention des conflits et le maintien de la paix. Ils soutiennent les mesures d’alerte précoce et de gestion des risques et garantissent que les évaluations, les cadres (principalement les cadres de coopération des Nations Unies), les stratégies et les programmes des Nations Unies tiennent compte des conflits et s’appuient sur des analyses de haute qualité. Ils sont situés dans le bureau des coordonnateurs résidents, avec une ligne hiérarchique directe vers le CR et une ligne hiérarchique secondaire vers le représentant résident du PNUD et les divisions régionales du DPPA-DPO. 

En 2023, des PDA auront été déployés dans plus de 70 pays dans le cadre du Programme commun. Bien que la plupart des PDA soient déployés au niveau national, il existe un certain nombre de PDA qui couvrent plusieurs pays. 

  • Dans certains contextes, les PDA font partie d’une petite équipe consultative pour la paix et le développement composée d’un PDA et d’un fonctionnaire/analyste national ou international. 
  • Les PDA reçoivent également un soutien supplémentaire d’un secrétariat du Programme commun basé au siège des Nations Unies à New York, de conseillers techniques/spécialistes du PNUD et du DPPA à l’échelle mondiale, et d’un groupe de spécialistes de programmes régionaux soutenant leurs régions depuis Amman, Bangkok, Dakar, Istanbul, Nairobi, et Panama.  

Compte tenu du large éventail de compétences et d’expériences requises par les PDA, le Programme commun encourage les candidatures de personnes possédant une combinaison d’expertise couvrant le développement durable, les affaires politiques, la consolidation de la paix, le maintien de la paix, la prévention/résolution des conflits, l’engagement communautaire, la justice, la réconciliation, le dialogue, la médiation et le lien entre l’humanitaire, le développement et la paix, entre autres domaines pertinents. Bien que l’expérience de l’ONU soit un atout majeur, elle n’est pas une exigence pour ce poste. De plus, les compétences en diplomatie, en dialogue et en facilitation, en analyse, en plaidoyer, en réseautage, en développement des capacités et en coordination sont des éléments essentiels du travail d’une PDA.

Les PDA de niveau P5 seront déployés dans a) des contextes politiques, de conflit et de sécurité particulièrement complexes, tels que déterminés par l’évaluation et l’analyse de la criticité du Programme commun effectuée par le DPPA et le PNUD b) dans des contextes de mission des Nations Unies/paramètres de transition de mission ou avec d’autres présences politiques, c) lorsque des fonctions régionales/sous-régionales sont requises, ou d) lorsqu’un engagement avec des responsables de haut niveau est attendu.

Le contexte du Mali

En 2012, des groupes rebelles rivaux du nord ont pris le contrôle du nord du Mali, à la suite de l’effondrement du régime libyen. Cela a conduit à un coup d’État à Bamako par les militaires, qui ont ensuite été remplacés par un gouvernement civil de transition ; une intervention militaire internationale pour arrêter les rebelles ; puis un bureau politique de l’ONU, remplacé par la suite par une mission de maintien de la paix de l’ONU, pour soutenir le processus de paix. Les facteurs sous-jacents ayant contribué au conflit comprenaient : l’exclusion politique et l’instabilité ; une gouvernance faible ; questions relatives aux droits de l’homme; le sous-développement socio-économique ; et la dégradation de l’environnement, y compris la désertification. Les institutions ont manqué de résilience et ont été incapables de faire face et de contenir les chocs. La crise multidimensionnelle s’est élargie et approfondie au cours de la dernière décennie.

Développements politiques et sécuritaires :  Le gouvernement et deux coalitions de mouvements armés dans le Nord ont signé l’accord de paix de 2015, renforçant la stabilité, même si certains acteurs armés non étatiques n’y ont pas participé. Alors que la plupart des acteurs se sont concentrés sur le Nord après l’accord de paix, un conflit violent a éclaté au Centre et s’est aggravé en l’absence d’un processus de paix et d’un dialogue pour cette région. Les entrepreneurs politico-militaires ont utilisé l’identité communautaire et la religion comme facteurs de mobilisation. En 2020, des allégations d’irrégularités électorales et des griefs socio-économiques et de gouvernance ont conduit à trois mois de manifestations, et le président Ibrahim Boubacar Keita a dissous son gouvernement. Au cours du soulèvement, un groupe de cinq colonels de l’armée, se faisant appeler Comité national de sécurité publique (CNSP), a pris le pouvoir par un coup d’État et a établi un gouvernement de transition dirigé par un ancien colonel et un Premier ministre civil. En mai 2021, l’armée a mené un deuxième coup d’État pour destituer les chefs d’État et de gouvernement civils. Des désaccords avec la CEDEAO sur le calendrier de transition ont conduit à l’imposition de sanctions par la CEDEAO et l’UEMOA de janvier à juillet 2022. Suite à des désaccords avec les autorités de transition, les missions militaires européennes se sont retirées du Mali, à la demande des autorités. Le pays s’est également retiré de l’alliance du Groupe des Cinq Sahel. En juin 2022, le régime a convenu d’un calendrier de transition avec la CEDEAO destiné à revenir à l’ordre constitutionnel démocratique d’ici 2024. Le 16 juin 2023, les autorités de transition ont demandé la fin du mandat de la MINUSMA, et le Conseil de sécurité de l’ONU a accédé à leur demande en adoptant de la Résolution 2690 (2023), le 30 juin.

Situation et évolution socio-économiques :  La population dépend à 80% de l’agriculture. Cela les rend très sensibles aux fluctuations climatiques de plus en plus imprévisibles. Les politiques passées favorisant l’agriculture sédentaire au détriment du pastoralisme ont exacerbé les inégalités horizontales et contribué aux conflits fondés sur l’utilisation des terres et l’identité ethnolinguistique. L’intensification de l’agriculture accroît la pression sur les terres et l’eau.

La pauvreté et les inégalités sont élevées et croissantes, en particulier parmi les jeunes : 60 % de la population a moins de 25 ans. La croissance démographique est parmi les plus élevées au monde. Le taux d’alphabétisation est de 35%.

Des chocs tels que le COVID-19, les sanctions de la CEDEAO/UEMOA, la guerre en Ukraine et les conflits armés ont réduit la croissance économique. 

Humanitaire :  les conflits ont provoqué le déplacement de nombreuses personnes et accru les besoins humanitaires et la vulnérabilité des populations.

Transition :  pour achever la transition, les autorités électorales doivent organiser six élections clés (quatre jours de scrutin) : les élections municipales et régionales ; deux tours législatifs ; et deux tours présidentiels. Les institutions organisatrices ont besoin d’un soutien technique et opérationnel, et les réformes politiques et institutionnelles nécessitent de nouvelles lois. L’adoption de la nouvelle constitution ouvre la voie politique à la création et à l’établissement d’une deuxième chambre législative, convenue dans l’accord de paix de 2015. Cela nécessitera entre autres de nouvelles circonscriptions électorales, prenant en compte la participation des réfugiés, des minorités et des citoyens à l’étranger, et garantissant la préparation d’un registre électoral inclusif et fiable.

Objectif du poste

Le poste comporte trois grandes fonctions : 

1 . Entreprendre une analyse des conflits et fournir des conseils stratégiques au coordonnateur résident/humanitaire dans son engagement avec des responsables gouvernementaux de haut niveau, le monde universitaire, la société civile, y compris les réseaux de jeunes et de femmes, les équipes de pays des Nations Unies, le siège et d’autres parties prenantes concernées. Soumettre l’analyse et le rapport au CR/HC, au RR du PNUD et au DPPA.

2 . Identifier les opportunités de renforcer les capacités nationales de prévention des conflits, y compris les domaines d’engagement stratégique, programmatique et politique avec les parties prenantes nationales, et soutenir l’action du CR/HC et de l’UNCT dans les domaines de la prévention des conflits, de la consolidation de la paix, des droits de l’homme, de l’humanitaire-développement-paix. (HDP), Femmes, Paix et Sécurité (WPS) et Jeunesse, Paix et Sécurité (YPS), entre autres.

3 . Établir et renforcer des partenariats stratégiques avec les principales parties prenantes nationales, les acteurs régionaux et internationaux et les partenaires de développement sur les questions liées au maintien de la paix et au Programme de développement durable à l’horizon 2030, en soutien à la transition politique visant à ramener le Mali à un ordre constitutionnel démocratique en 2024.

Devoirs et responsabilités
Les PDA ont une ligne hiérarchique principale vers le coordonnateur résident/humanitaire et des lignes hiérarchiques secondaires vers le représentant résident du PNUD et la division régionale du DPPA-DPO. Sous leur direction et selon le plan de travail convenu, et en étroite collaboration avec l’équipe de pays, le PDA :
Entreprendre une analyse des conflits et fournir des conseils stratégiques au coordonnateur résident/humanitaire dans son engagement avec des responsables gouvernementaux de haut niveau, le monde universitaire, la société civile, y compris les réseaux de jeunes et de femmes, les équipes de pays des Nations Unies, le siège et d’autres parties prenantes concernées. Soumettre l’analyse et le rapport au RC/HC, au RR du PNUD et au DPPA :
  • Fournir des conseils politiques stratégiques sur la transition politique, le processus électoral et de réforme et d’autres questions liées à la transition vers un ordre constitutionnel démocratique. 
  • Fournir une analyse fondée sur les risques au CR/HC et à l’équipe de pays des Nations Unies au sens large, à l’équipe humanitaire de pays et au siège de l’ONU (et au niveau régional, le cas échéant) sur la dynamique politique et conflictuelle et les développements socio-économiques. Cela devrait inclure en particulier le processus de paix, la transition, les élections et les réformes requises, ainsi que les consultations inclusives des partis, de la société civile, des régions, des communautés, par sexe, et des jeunes. Cela implique d’identifier des « points d’entrée » appropriés pour la prévention des conflits et le maintien de la paix, et de proposer des recommandations concrètes et opportunes aux dirigeants de l’ONU.
  • Renforcer et soutenir la capacité de l’équipe de pays des Nations Unies, notamment par le biais de formations, à entreprendre des analyses de conflits, de contexte et d’économie politique, en veillant à ce que les dimensions de genre, multisectorielles et de droits de l’homme soient reflétées à la fois dans l’analyse et dans la programmation ; et éclairer les mécanismes d’alerte précoce et de réponse.
  • Fournir des mises à jour au siège de l’ONU (et au niveau régional, le cas échéant) conformément aux directives de reporting du Programme commun, avec des conseils sur les développements politiques et socio-économiques et la dynamique des conflits. 
  • Soutenir la mise à jour régulière du bilan commun de pays (CCA), qui éclaire la conception et la mise en œuvre du cadre de coopération des Nations Unies, notamment en dirigeant la partie analyse des conflits du CCA ;
  • Soutenir le portefeuille de gouvernance, de paix et de sécurité du PNUD et fournir les analyses et conseils requis au PNUD, selon les besoins.
  • Participer au nom du CR/HC aux forums nationaux pertinents et représenter le système des Nations Unies si nécessaire, y compris en dialoguant avec des responsables gouvernementaux de haut niveau.
  • Faciliter le lien entre les considérations d’économie politique, les analyses et stratégies de conflit et politiques ainsi que les approches tenant compte des risques pour l’engagement programmatique et politique de l’ONU au niveau des pays ; et 
  • Informer régulièrement l’équipe de pays des Nations Unies des développements politiques et fournir des conseils stratégiques sur les approches intégrées au sein de l’équipe de pays des Nations Unies dans le contexte de l’ODD 16 – Justice pour la paix et institutions fortes.
  • Collaborer avec le monde universitaire et les groupes de réflexion dans des recherches et des analyses sur des thèmes liés à la paix et aux conflits, y compris des domaines tels que les risques de sécurité liés au climat.
Identifier les opportunités de renforcer les capacités nationales de prévention des conflits, y compris les domaines d’engagement stratégique, programmatique et politique avec les parties prenantes nationales, et soutenir l’action du CR/HC et de l’UNCT dans les domaines de la prévention des conflits, de la consolidation de la paix, des droits de l’homme, de l’humanitaire-développement-paix. (HDP), Femmes, Paix et Sécurité (WPS) et Jeunesse, Paix et Sécurité (YPS), entre autres :
  • Fournir des conseils stratégiques et techniques et soutenir la conception et le lancement d’initiatives ou d’engagements pour prévenir les conflits ; promouvoir et maintenir la paix ; créer des mécanismes démocratiques inclusifs et à large assise pour soutenir la construction de la paix ; encourager et soutenir des processus de dialogue inclusifs et ouverts ; faciliter l’introduction de mesures visant à renforcer la confiance entre les parties belligérantes ou les différentes parties à un conflit, prévenir la violence électorale ; contribuer à renforcer la cohésion sociale et la réconciliation ; et soutenir une plus grande stabilité et le respect des droits ;
  • Soutenir la conception et la facilitation de processus nationaux multipartites, en renforçant les capacités nationales et locales de négociation, de médiation et de dialogue ; et renforcer les réseaux de médiateurs et de facilitateurs (y compris les médiatrices) aux niveaux national et local ;
  • Identifier les opportunités et les options pour l’engagement de la diplomatie préventive des Nations Unies, selon les besoins ; 
  • Soutenir la connexion des efforts de prévention des conflits et de consolidation de la paix aux niveaux local et national, ainsi que les initiatives régionales et/ou transfrontalières, le cas échéant ;
  • Identifier et impliquer les acteurs de la société civile dans le programme de paix et de développement soutenu par l’ONU et travailler avec d’autres entités des Nations Unies, notamment le HCDH et ONU Femmes, pour protéger les droits de l’homme et élargir l’espace civique ;
  • Soutenir l’équipe de pays des Nations Unies dans ses efforts sur les femmes, la paix et la sécurité (FPS) et les dimensions de genre de la consolidation de la paix et la RCS 1325 (et les résolutions associées), ainsi que la jeunesse, la paix et la sécurité (YPS) et la RCS 2250 ; 
  • Soutenir la conception et la mise en œuvre de stratégies pour identifier les points d’entrée pour l’intégration de la prévention des conflits et de la sensibilité aux conflits dans le travail de l’équipe de pays des Nations Unies (y compris au sein du CCA, du cadre de coopération, des documents de programme de pays (CPD), etc.) ; et soutenir les efforts de mobilisation des ressources de l’ONU pour la prévention des conflits ;
  • Soutenir les membres de l’équipe électorale intégrée des Nations Unies (UNIET), notamment en fournissant des conseils et en proposant des plans d’action pour des solutions immédiates et à long terme aux problèmes électoraux, et en identifiant les défis émergents liés au processus électoral.
  • Fournir des orientations stratégiques et une assurance qualité pour la conception et la mise en œuvre des programmes financés par le Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix (PBF), le cas échéant, et collaborer étroitement avec les mécanismes de gouvernance du PBF ; ainsi qu’avec les divisions régionales du DPPA et les bureaux de pays et le siège du PNUD pour la mise en œuvre ; et
  • Dans les contextes de transition d’une mission des Nations Unies, travailler en étroite collaboration avec les parties prenantes concernées pour garantir que les activités de l’équipe de pays des Nations Unies intègrent une dimension de prévention des conflits afin de soutenir les progrès en matière de consolidation de la paix obtenus pendant la présence de la mission.

Établir et renforcer des partenariats stratégiques avec les principales parties prenantes nationales, les acteurs régionaux et internationaux et les partenaires de développement sur les questions liées au maintien de la paix et au Programme de développement durable à l’horizon 2030, en soutien à la transition politique visant à ramener le Mali à un ordre constitutionnel démocratique en 2024 :

  • Établir et maintenir des réseaux et des partenariats stratégiques pour soutenir les stratégies et initiatives liées à la paix et la mise en œuvre de l’Agenda 2030 et des plans nationaux des ODD ;
  • Assurer une liaison étroite avec les parties prenantes nationales, régionales et locales, notamment la société civile, le monde universitaire, les groupes de réflexion, les réseaux de femmes et de jeunes et les principaux acteurs internationaux (y compris les institutions financières internationales et les organisations régionales) pour identifier les points d’entrée, favoriser le dialogue et renforcer les alliances et partenariats stratégiques. sur les initiatives de prévention des conflits, de renforcement de la confiance et de réconciliation, notamment avec les parties prenantes des processus de réforme électorale et institutionnelle à un niveau élevé (AIGE, MATD, partis politiques, société civile, ainsi qu’avec différentes communautés, régions, par genre et avec l’engagement des jeunes) ;
  • Maintenir une liaison étroite avec les partenaires de développement concernés, le corps diplomatique, les organisations régionales et d’autres acteurs soutenant les efforts de prévention des conflits, de gouvernance démocratique (y compris les élections et la réforme institutionnelle) et de consolidation de la paix ; 
  • Maintenir le contact avec le personnel du siège de l’ONU et au niveau régional, y compris les points focaux concernés au PNUD, DPPA-DPO, DCO, OCHA, UNOWAS, et travailler avec les spécialistes du programme dans la région ;
  • Maintenir des contacts étroits avec les envoyés spéciaux, les représentants spéciaux du Secrétaire général, les missions et bureaux politiques, le cas échéant ;
  • Assurer la liaison avec le bureau d’appui du DPPA-Consolidation de la paix ainsi qu’avec la division régionale respective du DPPA-DPO dans les pays où les activités PBF sont développées et/ou mises en œuvre ; et
  • Contribuer aux efforts de gestion axés sur les résultats du programme conjoint PNUD-DPPA, notamment en mettant en place des mécanismes pour évaluer et mesurer l’impact des initiatives de paix et de développement et en fournissant au secrétariat du programme commun des contributions sur les progrès au niveau national.

Le titulaire exécute d’autres tâches relevant de son profil fonctionnel jugées nécessaires au fonctionnement efficace du Bureau et de l’Organisation.

Responsabilités de supervision/gestion : superviser le responsable/analyste/spécialiste de la paix et du développement (pour les pays où de tels postes sont établis)
Compétences
  • Les compétences de base:

Atteindre des résultats :  NIVEAU 3 : Définir et aligner des objectifs ambitieux et réalisables pour plusieurs projets, avoir un impact durable

Pensez de manière innovante :  NIVEAU 3 : Atténuez de manière proactive les risques potentiels, développez de nouvelles idées pour résoudre des problèmes complexes

Apprendre en continu :  NIVEAU 3 : Créer et exploiter des opportunités pour élargir les horizons, diversifier les expériences

Adaptez-vous avec agilité :  NIVEAU 3 : Initiez et défendez le changement de manière proactive, gérez plusieurs demandes concurrentes

Agir avec détermination :  NIVEAU 3 : Penser au-delà des tâches/obstacles immédiats et agir pour obtenir de meilleurs résultats.

S’engager et s’associer :  NIVEAU 3 : Connaissance politique, naviguer dans un paysage complexe, promouvoir la collaboration inter-agences

Favoriser la diversité et l’inclusion :  NIVEAU 3 : Apprécier les avantages d’une main-d’œuvre diversifiée et promouvoir l’inclusivité

  • Compétences transversales et techniques :

Direction commerciale et stratégie – Pensée systémique : Capacité à utiliser l’analyse objective des problèmes et le jugement pour comprendre comment des éléments interdépendants coexistent au sein d’un processus ou d’un système global, et à considérer comment la modification d’un élément peut avoir un impact sur d’autres parties du système.

Gestion des affaires – Gestion des partenariats : Capacité à établir et à entretenir des partenariats avec de vastes réseaux de parties prenantes, de gouvernements, de partenaires de la société civile et du secteur privé, d’experts et d’autres personnes, conformément à la stratégie et aux politiques du PNUD.

Gestion d’entreprise – Gestion de portefeuille : Capacité à sélectionner, prioriser et contrôler les programmes et projets de l’organisation, conformément à ses objectifs stratégiques et à sa capacité ; capacité à équilibrer la mise en œuvre d’initiatives de changement et le maintien du statu quo, tout en optimisant le retour sur investissement.

Agenda 2030 : Paix – Prévention des conflits, consolidation de la paix et réponse : analyse des conflits et sensibilité aux conflits. Dialogue, médiation et réconciliation

Agenda 2030 : Personnes – Genre : Femmes, paix et sécurité.

Gestion d’entreprise – Communication : Capacité à communiquer de manière claire, concise et sans ambiguïté par le biais de communications écrites et verbales ; adapter les messages et choisir les méthodes de communication en fonction du public cible. Capacité à gérer les communications internes et externes, via les médias, les réseaux sociaux et d’autres canaux appropriés

Compétences et expérience requises
Éducation:
  • Un diplôme universitaire supérieur (maîtrise ou équivalent) en résolution de conflits, études sur la paix, sciences politiques, sociologie, droits de l’homme, relations internationales, économie, droit, administration publique ou autres sciences sociales connexes est requis.
  • Un diplôme universitaire de premier niveau (licence) dans les domaines mentionnés ci-dessus, combiné à 2 années supplémentaires d’expérience pertinente, sera dûment pris en considération à la place d’un diplôme universitaire supérieur.
Expérience:
  • Au moins dix (10) ans (avec une maîtrise) ou douze (12) ans (avec un baccalauréat) d’expérience en analyse de conflits, en développement de stratégies, en développement tenant compte des risques et sensible aux conflits et/ou en prévention des conflits et en maintien de la paix dans un secteur gouvernemental. , une organisation multilatérale ou de la société civile est requise ; 
  • Une expérience avérée en matière de politique, de conseil et de plaidoyer et un historique d’engagement auprès de hauts responsables, tels que les Nations Unies, le gouvernement et des partenaires externes, sont souhaitables ;
  • Une expérience en programmation et en gestion de projets, telle que la conception de programmes et le suivi des résultats, dans des domaines liés à la prévention des conflits, à la consolidation de la paix et/ou au développement, est souhaitable.
  • Une expérience de travail au sein d’une agence/fonds/programme ou département des Nations Unies et/ou une expérience sur le terrain serait un atout ;
  • Expérience dans les initiatives et programmes de prévention des conflits et de consolidation de la paix aux niveaux national et communautaire ; une expérience dans les dimensions de genre de la consolidation de la paix étant un atout ;
  • Une expérience de travail dans un contexte comparatif ou similaire à celui du Mali ou de la région de l’Afrique de l’Ouest serait un atout. 
  • Une expérience de travail et de conseil concernant les élections et les processus électoraux serait un atout majeur.

Exigences linguistiques (Obligatoire / Souhaitée)

  • La maîtrise de l’anglais et du français écrits et parlés est requise.
  • La connaissance d’une autre langue de l’ONU est un atout.

Autre

  • Les candidates qualifiées sont particulièrement encouragées à postuler.
  • L’inclusion des candidats dans la liste des PDA intervient à la suite d’un processus de recrutement compétitif et de l’approbation de l’Organe de vérification de la conformité (CRB) du PNUD. De plus, les candidats participant à un processus de recrutement externe de PDA et étant recommandés et approuvés par le CRB seront inclus dans la liste à leurs niveaux respectifs.
Veuillez noter que le maintien de l’engagement au-delà des 12 premiers mois dépend de la réussite d’une période probatoire.
Clause de non-responsabilité
En vertu de la loi américaine sur l’immigration, l’acceptation d’un poste au sein du PNUD, une organisation internationale, peut avoir des implications importantes pour les résidents permanents des États-Unis. Le PNUD informe les candidats à tous les postes de niveau professionnel qu’ils doivent renoncer à leur statut de résident permanent des États-Unis et accepter un visa G-4, ou avoir soumis une demande valide de citoyenneté américaine avant de commencer leur emploi. 
Le PNUD n’est pas en mesure de fournir des conseils ou une assistance concernant la demande de citoyenneté américaine et il est donc conseillé aux candidats de demander l’avis d’avocats compétents en matière d’immigration concernant toute demande.
Informations sur les candidats sur les listes du PNUD
Remarque : Le PNUD se réserve le droit de sélectionner un ou plusieurs candidats à partir de cet avis de vacance. Nous pouvons également retenir les candidatures et considérer les candidats postulant à ce poste pour d’autres postes similaires au sein du PNUD au même niveau et avec une description de poste, une expérience et des exigences de formation similaires.
Non-discrimination
Le PNUD applique une politique de tolérance zéro à l’égard de l’exploitation et des fautes sexuelles, du harcèlement sexuel et de l’abus d’autorité. Tous les candidats sélectionnés seront donc soumis à une vérification rigoureuse de leurs références et de leurs antécédents, et devront adhérer à ces normes et principes.  
Le PNUD est un employeur inclusif et garantissant l’égalité des chances qui ne fait aucune discrimination fondée sur la race, le sexe, l’identité de genre, la religion, la nationalité, l’origine ethnique, l’orientation sexuelle, le handicap, la grossesse, l’âge, la langue, l’origine sociale ou tout autre statut.
Avertissement d’arnaque
L’ONU ne facture aucun frais de candidature, de traitement, de formation, d’entretien, de test ou autre en relation avec le processus de candidature ou de recrutement. Si vous recevez une sollicitation pour le paiement de frais, veuillez ne pas en tenir compte. De plus, veuillez noter que les emblèmes, logos, noms et adresses sont facilement copiés et reproduits. Par conséquent, il vous est conseillé d’être particulièrement prudent lorsque vous soumettez des informations personnelles sur le Web.

Date limite : 26 novembre 2023

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