Contexte
Le bureau de l’UNICEF à Lubumbashi couvre les provinces du Haut-Katanga, du Lualaba et du Haut-Lomami, dont les capitales sont Lubumbashi, Kolwezi et Kamina. Ses territoires, qui couvrent environ 15 % de la superficie totale de la RDC, comptent une population de 13,4 millions d’habitants, dont 7,3 millions d’enfants de moins de 18 ans. Ces territoires tirent l’essentiel de leurs revenus de l’agriculture et de l’exploitation minière. Plus de 10 % de la production mondiale de cuivre et plus de 60 % de la production mondiale de cobalt proviennent des provinces du Haut-Katanga et du Lualaba. Les ressources minières de la région sont exploitées à environ 80 % par des entreprises industrielles et à 20 % par l’exploitation minière artisanale. Grâce à sa situation géopolitique, à la maturité de ses institutions et à ses ressources naturelles, cette région connaît une stabilité propice à la croissance économique. Suite à la révision du code minier en 2018, les entités gouvernementales nationales, provinciales et territoriales bénéficient de redevances, qui doivent être utilisées pour améliorer les conditions de vie de la population congolaise. Malgré les nombreux atouts de cette région, la majeure partie de la population est confrontée au sous-développement, au manque d’opportunités économiques, à la criminalité, au manque d’accès aux services sociaux, à la dégradation de l’environnement et, de manière générale, à une grande pauvreté. Les flux migratoires sont importants et la croissance démographique accroît la demande de services sociaux et, dans certains cas, contribue à l’effritement du tissu social. Alors que le gouvernement peine à répondre aux besoins croissants, l’accès aux soins de santé et à l’éducation se réduit de plus en plus et les populations vulnérables sont laissées pour compte. Certaines études suggèrent que plus de dizaines de milliers de personnes, dont d’innombrables enfants, travaillent dans les mines, souvent dans des conditions très dangereuses. L’exploitation industrielle est accusée d’être responsable de la dégradation de l’environnement et des pertes de production dans les pays arabes, nuisant à la santé des populations et réduisant leurs moyens de subsistance. Dans ces trois provinces, les enfants sont particulièrement vulnérables et sont touchés par de multiples problèmes qui entravent gravement leur développement physique, psychologique et émotionnel. Ces problèmes sont la malnutrition, le travail des enfants, la délinquance juvénile, le mariage des jeunes filles, ainsi que les situations d’urgence, principalement causées par le changement climatique et les épidémies. Pour faire face à ces privations et vulnérabilités, le Bureau de l’UNICEF à Lubumbashi met en place un Programme d’activités en faveur des enfants des communautés des zones prioritaires du Haut-Katanga, du Lualaba et du Haut-Lomami qui vise à réduire les multiples vulnérabilités des enfants à travers une offre de services intégrée et adaptée à l’enfant, à sa famille et à sa communauté en partenariat avec d’autres parties prenantes : le gouvernement ; les agences du SNU ; les ONG nationales et internationales ainsi que les entreprises privées des secteurs minier et des télécommunications.Description de la tâche
Sous la supervision directe du responsable de la planification, du suivi et de l’évaluation, le volontaire effectuera les tâches suivantes : 1-Mettre à jour la matrice de suivi des indicateurs des activités menées par l’UNICEF et/ou avec d’autres agences et partenaires privés. 2-Contribuer à la documentation des activités mises en œuvre dans les domaines prioritaires. 3-Préparer les rapports mensuels des activités mises en œuvre dans les domaines prioritaires. 4-Préparer les informations de suivi et de reporting pour le chef de bureau et les chefs de section sur les indicateurs de performance convenus afin de soutenir une gestion plus efficace et une responsabilisation des résultats. 5-Effectuer des visites sur le terrain lorsque cela est nécessaire pour assurer le bon déroulement des activités sur le terrain. 6-Préparer les informations de suivi et de reporting pour le chef de bureau et les chefs de section sur les indicateurs de performance convenus afin de soutenir une gestion plus efficace et une responsabilisation des résultats. 7-Suivre régulièrement les budgets alloués par l’UNICEF pour soutenir les domaines prioritaires. 8-Assurer la bonne présentation des documents et rapports du bureau 9-Toutes autres tâches à la demande du superviseur.Compétences et valeurs
• Responsabilité • Adaptabilité et flexibilité • Jugement et prise de décision • Planification et organisation • AutogestionConditions de vie et remarques
La situation sécuritaire dans les provinces couvertes par le Bureau de Lubumbashi est relativement calme ; elles connaissent cependant des perturbations liées aux actions politiques des partis au pouvoir et de l’opposition. L’activisme de plusieurs factions Maï-Maï est observé dans certains territoires, notamment dans les provinces du Haut-Katanga. La situation sécuritaire dans les villes de Lubumbashi et de Kolwezi et dans d’autres grandes zones urbaines et urbaines-rurales est marquée par la criminalité, les vols à main armée et les troubles civils. Le climat des provinces du Haut-Katanga, du Haut-Lomami et du Lualaba est tropical humide avec deux saisons (la saison sèche de juin à septembre et la saison des pluies d’octobre à avril). Décembre, janvier et février sont les mois les plus pluvieux et juillet le plus sec. Les capitales provinciales du Haut-Katanga (Lubumbashi) et du Lualaba (Kolwezi) disposent d’aéroports internationaux (Luano et Kolwezi). Pour le Haut-Lomami, un aéroport militaire est disponible à la base militaire de Kamina et un aérodrome pour les vols civils commerciaux. La route nationale menant au Haut-Lomami est en mauvais état, ce qui rend la province difficile d’accès pendant la saison des pluies. Des réseaux de télécommunications sont disponibles dans les trois provinces. Les villes de Lubumbashi et de Kolwezi disposent de plusieurs hôtels agréés par l’UNDSS et de bons hébergements. Dans le Haut-Lomami, les conditions d’hébergement sont très limitées. Seules les grandes villes et quelques bourgs sont approvisionnés en électricité et ont accès à une eau potable de qualité. Les services bancaires sont disponibles dans les grands centres, mais limités dans le Haut-Lomami.