Avis d’appel d’offres : Evaluation finale du projet « L’accès universel aux soins de santé de qualité pour les patients atteints de maladies chroniques au Cambodge et au Mozambique ».

 

 

 

 

 

L’action à évaluer et les acteurs et actrices impliqué-e-s

Douleurs Sans Frontières (DSF) est une ONG de solidarité internationale experte dans la prise en charge de la douleur et le suivi des patients en fin de vie qui travaille depuis près de 25 ans auprès de populations les plus vulnérables. Les actions de DSF sont développées dans 5 pays : Cambodge, Haïti, Madagascar, Mozambique et Arménie. Elle a été créée par des médecins responsables de structures hospitalières en France, spécialisés dans la prise en charge de la douleur, de la souffrance et des symptômes de fin de vie. Réunissant des bénévoles professionnels de la santé (médecins, chirurgiens, infirmiers, psychiatres, psychologues) et des salariés professionnels de la conduite de projet, DSF a pour mission d’appuyer ses partenaires dans le développement de dispositifs intégrés et adaptés aux systèmes de santé des pays d’intervention. DSF a développé une approche transversale et holistique des patient-e-s qui privilégie l’éthique et la qualité des soins par l’accueil, la bienveillance, la pluridisciplinarité, la communication avec le-a patient-e et ses proches ou encore la coordination entre les services pour un parcours de soins plus adapté.

Organisation interne

Le siège social de l’association, situé à l’hôpital Lariboisière de Paris, compte une équipe permanente de 10 personnes (salariées et bénévoles). Les dirigeants de l’association sont majoritairement des professionnels de la santé. Les antennes locales comptent des expatriés en mission de longue durée pour la coordination des actions et des salariés locaux pour la réalisation des activités.

Pratiques d’évaluation de façon générale

DSF réalise fréquemment des évaluations externes à la fin de projets pluriannuels. Les modalités de suivi et d’évaluation des activités de DSF répondent à une méthodologie adaptée pour chaque projet dans chaque pays de mise en œuvre. Les activités sont mises en place par les partenaires sous la responsabilité du ministère de la Santé avec lequel est signée une convention de partenariat. Dans chaque pays, un suivi régulier est organisé : suivi du chronogramme et du plan opérationnel, évaluation interne des différents volets, rapports d’activités. Ces actions permettent les réajustements nécessaires le cas échéant. De plus, les activités de DSF sur le terrain d’implémentation du projet sont suivies depuis le siège par des médecins français spécialisés dans la douleur et les soins palliatifs et par des directeurs des programmes : le Dr Philippe Poulain pour le Cambodge. Leurs visites permettent d’assurer la cohérence des résultats et des approches avec les éléments programmés et enrichissent les acteurs du projet d’expériences similaires en cours dans les autres pays d’action de DSF. Un suivi et une analyse des activités et de leurs indicateurs seront réalisés mensuellement par l’équipe santé de DSF tout au long du projet afin de mesurer l’impact des activités et leur ajustement si nécessaire, mais aussi pour identifier les besoins en renforcement de capacités des partenaires. Dans ce cadre, une évaluation interne peut être effectuée à mi-chemin par l’équipe de DSF avec l’appui du siège. Au Cambodge, DSF rend compte également de ses résultats auprès des autorités sanitaires locales (PHD) lors de réunions mensuelles et via la production de rapports semestriels et annuels à destination du ministère de la Santé.  De par l’aspect transversal des soins palliatifs, les activités conduites par DSF sont intrinsèquement liées à d’autres programmes/projets publics ou privés.

Objet de l’évaluation

Délimitation de l’action à évaluer

L’évaluation portera sur l’ensemble des actions menées dans le cadre du projet de « Renforcement de l’accès universel aux soins de santé de qualité pour les patients atteints de maladies chroniques dans 10 Provinces du Cambodge et dans les provinces de Maputo et de Gaza au Mozambique ». Ces actions ont démarré le 1er novembre 2020 et devront prendre fin le 30 octobre 2023, soit une période de trois ans.

Postulats fondateurs de l’action dont l’évaluation appréciera la pertinence

Depuis sa création, la stratégie de DSF privilégie les actions à long terme par le renforcement des capacités et l’appui aux acteurs de santé institutionnels et de la société civile. Ainsi, les missions entretiennent des relations de confiance avec les autorités de santé locales, qui lui ont permis d’assurer une prise en charge directe des bénéficiaires, mais aussi de renforcer les capacités des acteurs locaux, notamment au sein des structures hospitalières à travers divers programmes de formation. Les interventions de DSF s’appuient sur une expertise internationale déployée sur le territoire afin d’aider au développement d’une expertise locale.

Les programmes successifs de DSF ont ainsi contribué à l’amélioration des pratiques au sein du système public de santé, et à l’émergence d’une expertise locale qui doit maintenant être validée et formalisée.

Les actions retenues par les équipes de DSF postulent que :

  • Les équipes de DSF ne sont pas suffisantes quantitativement pour couvrir tout le territoire et le flux de patients en situation palliative et/ou souffrant, l’appui auprès des organisations de la société civile et des services de santé est obligatoire pour développer l’activité de manière opérationnelle et pérenne sur le territoire.
  • Une amélioration des connaissances techniques des personnels de santé, des partenaires des OSC est nécessaire pour améliorer le référencement et la prise en charge palliative et/ou de la douleur des patients.
  • La sensibilisation de la population, des organisations de la société civile sur la prise en charge palliative des patients et des pathologies chroniques contribue à limiter la stigmatisation et favorisent le référencement des patients.
  • L’articulation des activités de DSF avec le ministère de la Santé et les autres organisations de la société civile pour faire face à ces maladies et pathologie est indispensable.
  • Une approche intégrée de prise en charge palliative et/ou de la douleur à domicile et à l’hôpital favorise l’efficacité, l’efficience et la qualité des soins et des actions mises en place.

Questions que se posent le-la commanditaire et ses principaux partenaires, et critères d’évaluation à mobiliser.

  1. Stratégie du programme
  • Quelle est la plus-value du projet et des thématiques d’intervention dans sa dimension multipays ? Celle-ci a-t-elle contribuée de manière effective à l’évolution et à l’amélioration des thématiques d’intervention ?
  • Est-ce que les activités mises en œuvre durant le projet, les outils créés, les actions de plaidoyer et de capitalisation ont permis d’intégrer de manière effective et pérenne la prise en charge de la douleur et/ou palliative dans le système national de santé des deux pays d’actions ? Le cas échéant quels sont les freins identifiés pour que cela soit pris en compte de manière effective ?
  1. Dispositif de mise en œuvre et de partenariats
  • Est-ce que les autorités de santé concernées par le projet (ministère de la Santé, autorités administratives locales, centres de santé, etc.) sont satisfaites des réalisations du projet ? Comment a été ressentie la collaboration entre l’équipe de mise en œuvre de DSF et ces autorités de santé au niveau de la prise en charge de la douleur et des soins palliatifs ?
  • La méthode de transfert des compétences par compagnonnage des professionnels de santé à l’occasion des missions dans les services des hôpitaux est-elle appropriée et porte-t-elle ses fruits en termes de bonnes pratiques auprès des patients ?
  • Est-ce que les hôpitaux d’intervention concernés par le projet sont satisfaits des réalisations du projet, comment a été ressentie la collaboration entre les équipes de DSF et les professionnels de santé?
  • Comment a été ressentie la collaboration entre l’équipe de mise en œuvre de DSF et les partenaires locaux ? Quels axes d’amélioration ressortent de ces partenariats ?
  • Les formations dispensées par DSF auprès des partenaires locaux leurs sont-elles parues suffisantes, adaptées et de qualité pour pouvoir réaliser les activités partenariales ?
  • L’implication des usagers/bénéficiaires et des familles est-elle suffisante, prise en compte et source de réussite dans le projet ?
  • Les patients et leurs familles sont-ils satisfaits des prestations proposées par DSF ; correspondent-elles à leurs besoins ? De quelle façon le suivi des patients à domicile impacte-t-il la division genrée du travail au sein des ménages ? Y’a-t-il des effets négatifs induits pour les femmes ?
  • Dans quelle mesure la prise en charge de la douleur et/ou les soins palliatifs sont-ils différenciés entre hommes et femmes dans le projet ? Une PEC différente est-elle nécessaire ?
  • Quelles normes de genre influencent et déterminent l’accès et la qualité de la prise en charge ?
  • Dans quelle mesure les sensibilisations réalisées portent-t-elle attention aux différences genrées en termes de prise en charge et d’accès aux soins ?
  1. Résultats effectifs du projet
  • Quels principaux facteurs du projet ont permis d’atteindre les résultats observés ? Quels ont été les freins ?
  • Les résultats visés par le programme ont-ils été atteints quantitativement et qualitativement ?
  • Les activités de sensibilisation ont-elles permis d’améliorer de manière effective les connaissances des populations, des autorités et des partenaires sur les soins palliatifs et la prise en charge de la douleur ? Ont-elles permis de changer le regard sur les personnes vivant avec des maladies chroniques, souffrant de douleur et/ou en fin de vie ?
  • Le renforcement des capacités techniques des professionnels de santé et des partenaires du projet a-t-il effectivement permis d’améliorer la prise en charge des patients douloureux et en situation palliative au Cambodge et au Mozambique ?
  • Y’a-t-il un besoin de sensibiliser et former les professionnels de santé aux enjeux générés de la prise en charge de la douleur et des soins palliatifs ? Y’a-t-il besoin de développer une approche différenciée en fonction du genre dans les formations proposées par DSF ?
  • Quel est l’impact au niveau familial et communautaire de l’appui psychosocial apporté par DSF dans le cadre de la prise en charge des patients et de leurs proches. En différenciant si possible ces impacts par rapport au type d’activité : sensibilisation/psychoéducation ; PEC en unité de soins ; à domicile.
  1. Recommandations et questionnements prospectifs :
  • Quels sont les leviers pour une meilleure mobilisation des partenaires clés impliqué-e-s dans le projet ?
  • Quels sont les différents facteurs identifiés pour pérenniser les activités de prise en charge intra hospitalière et à domicile des patients au Cambodge et au Mozambique ?
  • Le modèle d’intervention des soins à domicile parait -il réplicable au niveau national dans les deux pays d’intervention ? Quels seraient les points d’attention et freins à prendre en compte pour favoriser la réussite d’une telle démarche dans le cadre d’un transfert de cette activité par des partenaires locaux et aux autorités de santé ?
  • De quelle manière DSF et ses partenaires pourraient-ils renforcer l’articulation avec d’autres acteurs ? Sur quels axes de travail ?
  • Comment les autorités de santé des pays d’intervention envisagent t elles l’évolution de l’approche partenariale et de l’approche d’intervention de DSF ? Quelles sont leurs recommandations en termes d’approches d’intervention ? Est-ce que les pistes de stratégies de sortie / durabilité du projet identifiées par DSF leurs paraient pertinentes ?
  • Comment améliorer le suivi des actions ? Les outils et les méthodes de suivi actuels peuvent-ils être améliorés au vu du système en place ? Comment peuvent-ils permettre de suivre les effets genrés de l’intervention ? Comment peut-on suivre l’impact de la prise en compte du genre à travers les activités mises en place ?
  • Quelles seraient les pistes pour renforcer les axes d’intervention de DSF des prochaines phases tant au niveau hospitalier, que des communautés d’intervention ?
  • Quelles seraient les pistes d’évolution et d’amélioration de la stratégie multipays pour les prochaines phases du programme ?
  • De quelles manières les outils créés peuvent-ils être capitalisés et applicables suivant les spécificités de chaque pays ?
  • Quelles recommandations peuvent être émises autour de la prise en compte du genre dans le programme de façon transversale ? Quelles activités spécifiques devraient être développées notamment sur les prochaines phases ?
  • Dans quelle mesure DSF devrait développer une stratégie spécifique de prise en charge de la douleur et des soins palliatifs en fonction du genre ? Quels sont les enjeux identifiés ?

Il est demandé aux consultant-e-s, dans leur offre de services, de reformuler et d’organiser le questionnement évaluatif qu’ils proposent de traiter autour de ces axes de réflexion et de questionnements, en fonction de leur compréhension de la problématique, des enjeux et des objectifs de l’évaluation qu’ils auront exposés par ailleurs.

Méthodologie

Pour la mission

Phase 1 : Cadrage de l’évaluation et phase exploratoire

L’évaluation commencera par une phase exploratoire comportant :

– Une réunion préparatoire de l’évaluation, au siège de DSF.

Une analyse documentaire, à partir des documents fournis par DSF (documents de projet, comptes rendus fournis à l’AFD, comptes rendus d’évaluations, rapports d’ateliers…)

DSF transmettra l’ensemble de la documentation nécessaire pour comprendre le projet sous ses différentes formes (proposition de projet, rapports intermédiaires, liste des parties prenantes, etc.). Cette étape doit permettre au.x consultant.e.s de disposer d’une connaissance précise et détaillée du projet, de son évolution et de son contexte.

Des entretiens peuvent être menés avec le siège de DSF avec la Coordinatrice Générale, les Directeurs Programmes de chaque pays, et si nécessaire à distance avec les coordinateurs de projet, les directeurs nationaux à distance.

Cette phase de préparation donnera lieu à la production par le ou la, les consultant-e-s d’une note de cadrage détaillée, en spécifiant les objectifs recherchés, le déroulement de l’évaluation (notamment sur le terrain), les personnes qu’ils.elles comptent rencontrer et de quelle manière, les démarches et outils de collecte et d’analyse de données qui seront mobilisées.

Cette note de cadrage devra être validée, ou modifiée si besoin par les consultant-e-s, par le comité de pilotage de l’évaluation. En parallèle, le Comité de Pilotage devra être tenu au courant de ces modifications. Les différents acteurs et actrices que souhaitent rencontrer les consultant-e-s (bénéficiaires inclus), seront informée-s par les équipes projet, de la période d’évaluation dans chaque pays.

Cette note sera discutée et validée lors d’une réunion de cadrage à laquelle participera le comité de pilotage et le/la. les consultant-e-es-s, au siège de DSF à Paris et/ou à distance, qui apportera des ajustements éventuels et qui se tiendra avant le départ sur le terrain.

Phase 2 : Mission de terrain pour la collecte de données :

Cette phase sera marquée par une enquête et des entretiens individuels et/ou collectifs sur le terrain au Cambodge et au Mozambique. L’évaluation pouvant être le lieu d’une revue participative du programme, DSF souhaiterait que sa conduite puisse intégrer des temps d’échange collectifs impliquant différentes catégories de parties prenantes. En effet, les temps collectifs peuvent être propices à l’apprentissage commun et à l’identification de pistes d’amélioration. Cette démarche pourrait aussi permettre de renforcer l’appropriation des actions par les parties prenantes. DSF est ouvert à toute proposition de travail allant dans ce sens.

Le.La.les consultant-e-s est toutefois encouragé.ée.s à adopter une approche mixte, quantitative et qualitative afin de produire une analyse plus fine des enjeux véhiculés par la mise en œuvre du projet.  Les principaux bénéficiaires du projet à prendre en compte (soignants, patients, étudiants) devront être interrogés au cours de l’enquête afin de produire une analyse capable d’intégrer les vécus, les bénéfices apportés par les interventions ainsi que les possibles besoins non satisfaits ou inexprimés.

Parmi les personnes impliquées dans le projet, pourront être consultés :

  1. À Phnom Penh au Cambodge (non exhaustif) :
  2. Les équipes projet de DSF et des organisations partenaires (Cambodia Catholic Community Association)
  3. Les directions concernées du ministère de la Santé, le Technical Working Palliative Care (TWG-PC) coordonné par le Département de médecine préventive
  4. Les responsables de l’Université de Médecine de Phnom Penh
  5. Les responsables et Chefs de Services des Hôpitaux partenaires de Phnom Penh
  6. Les personnes prises en charge dans le cadre du programme et leur famille
  7. Au Mozambique (non exhaustif) :
  8. Les équipes projet de DSF et les partenaires (AMDEC, UDSP, associations de Gaza).
  9. Les fonctionnaires de santé suivant le projet (DPS, SPS, SDSMAS).
  10. Les responsables et Chefs de Services des Hôpitaux partenaires.
  11. Les personnes prises en charge dans le cadre du programme et leurs familles.

Toutefois, afin de limiter les déplacements, un échantillonnage des lieux à visiter est possible. Il pourrait être réalisé, le cas échéant, avec les organisations partenaires. Pour les déplacements en région, les consultant-e-s pourront être accompagné-e-s par les équipes projet de DSF qui resteront disponibles sur toute la durée de la mission pour faciliter le travail. Ces déplacements pourraient se faire avec les véhicules du projet.

Avant de conduire l’analyse, il est demandé au consultant de présenter de façon détaillée la méthodologie qui sera employée (cf. Livrables attendus ci-dessous).

DSF portera une attention particulière à la méthodologie qui sera décrite. Il est demandé aux consultant-e-s de faire, dans leur offre de service, des propositions détaillées en ce qui concerne la méthodologie qu’ils/elles se proposent de mettre en œuvre (étapes de l’évaluation, acteurs consultés, réunions et restitutions, méthodologie de collecte d’information, documents produits, articulation avec DSF). Les consultant-e-s proposeront également, dans leur offre de services, la répartition du nombre de jours de travail aux différentes phases de l’évaluation, entre chaque consultant(e). Ils indiqueront les expériences de collaboration préalables des consultant-e-s de l’équipe, comment ils-elles se coordonnent pour l’évaluation, et mettront en avant leur complémentarité au regard du travail demandé.

Pour les restitutions et rapports attendus

Livrables attendus :

Une note de cadrage méthodologique avant la phase de collecte de données et présentation de la méthodologie (techniques et outils) proposée par le consultant doit être faite au comité de pilotage au début de l’évaluation.

Un document des premiers éléments de synthèse du rapport de l’évaluation multipays au comité de pilotage rendu impérativement la première semaine de mai suivi d’une restitution.

–  Un rapport provisoire rendu impérativement la première semaine de juin.

– Rédaction d’un rapport final avec restitution en juillet

Une communication régulière entre les consultant-e-s et le comité de pilotage de l’évaluation devra être réalisée tout au long du processus d’évaluation.

Les conclusions de cette évaluation seront communiquées à l’AFD par DSF.

Les restitutions :

Réunion de note de cadrage puis d’une note de cadrage méthodologique validé par DSF;

Restitution à chaud à la fin de la mission au Cambodge auprès des équipes locales de DSF ;

– Restitution à chaud à la fin de la mission au Mozambique auprès des équipes locales de DSF ;

– Réunion de présentation des premiers éléments de synthèse du rapport de l’évaluation multipays ;

Débriefing en France de la mission, par vidéoconférence auprès du siège de DSF ;

– Restitution du rapport provisoire ;

– Restitution finale auprès du comité de pilotage DSF, ses partenaires, sur la base du rapport final.

Rôle du-de la commanditaire et de ses partenaires

Dans chaque pays d’action, l’équipe de coordination pays sera présente pour accompagner et faciliter le travail de(s) consultant-e-s. celle-ci fournira les renseignements nécessaires pour que les consultant-e-s mènent à bien leur mission. Les contacts de l’équipe de coordination seront communiqués aux consultant-e-s afin qu’ils/elles puissent de même échanger, en vue de préparer au mieux leur mission.  L’équipe de coordination de DSF se chargera d’informer, d’organiser des réunions et/ou de prendre l’avis des partenaires du programme à toutes les étapes du processus d’évaluation.

Le rôle des équipes terrain a pour rôle exclusif de facilité auprès des consultants.es pour faciliter la mise en œuvre de l’évaluation, les réunions, la facilitation logistique et administrative.

Un comité de pilotage de l’évaluation suivra le travail d’évaluation tout au long du processus. Il interviendra notamment sur le contenu de la note de cadrage et le rapport provisoire. Les membres du comité de pilotage contribueront à la préparation des TDR et du cadrage. Ils et elles participeront aux restitutions provisoires et définitives (présentiel ou Zoom). Trois personnes maximums peuvent manquer pour la tenue d’un comité de pilotage.

Il est composé de :

– Un membre du siège de DSF

– Directeur National du Cambodge et du Mozambique

– Coordinateur Administratif et Financier du Cambodge et du Mozambique

– Coordinatrice Médicale du Cambodge et du Mozambique

Rôle dans l’étude des partenaires locaux :

Les partenaires locaux seront inclus et sollicités durant l’évaluation pour les différents entretiens et workshops.  Dans un rôle exclusif de facilitateur, DSF introduira l’équipe d’évaluateurs auprès des partenaires et pourra arranger la facilitation de rendez-vous auprès des partenaires pour l’équipe d’évaluation.

Moyens

Humains : expertise recherchée

La composition peut varier suivant les propositions :

L’équipe d’évaluation peut idéalement être composé d’un.e  consultant-e- international (chef.de de mission) et d’un.e consultant.e par pays d’intervention ayant, si possible, déjà travaillé ensemble dans le cadre d’évaluation de programme de développement.

Il est également possible de faire des propositions de consultance individuelles par pays d’intervention (Cambodge ou Mozambique). Néanmoins Il est nécessaire pour DSF et pour l’AFD, de conserver la dimension « Multipays » à travers l’évaluation finale de ce projet. Pour cela, un travail d’échange et de synthèse des évaluations par pays sera demandé aux 2 évaluateurs afin d’en tirer des conclusions et recommandations communes sur les questions à voir avec la stratégie « multipays ».

Les compétences attendues et qui seront valorisées lors de la sélection sont :

  • Expérience avérée dans le secteur de la santé, et si possible le renforcement des systèmes de santé publique, des approches en santé communautaire, ainsi que des stratégies de lutte contre les Maladies non Transmissibles et les maladies chroniques (incluant le VIH/SIDA).
  • Une expérience significative en évaluation de projets et programmes.
  • Une expérience en animation d’ateliers collectifs.
  • Idéalement, pour un.e des consultants une bonne connaissance du Cambodge ou à minima de la zone d’Asie du sud-est et une  l’autre consultant.e ayant une bonne connaissance du Mozambique.
  • Une parfaite maîtrise du français et de l’anglais pour consultant,e Chef.fe de Mission. L’anglais et idéalement des connaissances en Khmer pour le. la Consultant.e National.e du Cambodge et du portugais ou à minima de l’espagnol pour le.la Consultant.e National.e du Mozambique seraient appréciées.
  • Une sensibilité aux enjeux de genre, particulièrement dans le domaine de la santé, sera valorisée.

Financiers

Une offre financière comportant :

– le budget global (Hors Taxe et Toutes Taxes Comprises) et les prix détaillés (honoraires, indemnités journalières, transports…).

Pour information : enveloppe budgétaire restreinte.

Calendrier de réalisation de l’évaluation

Ce calendrier est susceptible d’être ajusté pendant la réalisation de l’étude, en accord avec le·s consultant·e·s retenu·e·s pour l’étude en respectant obligatoirement les dates de rendu des premiers éléments de synthèse et du rapport provisoire.

Éléments Calendrier
Lancement de l’appel d’offres de consultance 27 janvier 2023
Date limite de réponse à l’appel d’offres 19 février 2023 minuit
Relance AMI si nécessaire
Analyse des offres Semaine du 20 février
Sélection des consultants 24 février
Contact des consultants et contractualisation Fin février
Réunion de cadrage de l’étude 6 mars
Finalisation de la note cadrage de l’évaluation (méthodologie de l’évaluation) 13 mars 2023
Missions Terrain et collecte de données au Cambodge et au Mozambique Mi-mars à   mi-avril 2023
Dépôt des premières synthèses de l’évaluation et des recommandations Semaine du 8 mai 2023
Rendu du rapport provisoire Mi- voir maximum fin mai 2023
Restitution du rapport provisoire  Première semaine de juin
Rapport final Fin juin 2023
Restitution finale élargie au siège (Paris) ou à distance Courant juillet 2023 (Flexible)

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