AVIS A MANIFESTATION D’INTERET

BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT

Département de l’Agriculture et agro-industrie (AHAI)

Rue Joseph Anoma, 01 BP 1387 Abidjan 01, Cote d’Ivoire

E-mail : [email protected] & [email protected]

APPEL A MANIFESTATION D’INTERET POUR UNE ETUDE DE FAISABILITE SUR LES POSSIBILITES DE PRODUCTION DE SOJA, MAÏS ET DE VOLAILLE EN HAUTE-GUINÉE

 

Brève description de la mission : La Banque Africaine de Développement («la BAD ») recrute un consultant dûment qualifié pour mener une étude de faisabilité sur les possibilités de production de soja, maïs et de volaille en Guinée, dans des conditions économiquement, écologiquement et socialement durable. Le consultant travaillera depuis le bureau de la BAD à Conakry, en Guinée pendant la durée pendant la durée de l’étude.

L’objectif général de l’étude est d’analyser la production et la productivité du soja, du maïs et de la chaîne de valeur de l’élevage (lait et viande) au niveau national et plus particulièrement dans la région de Haute Guinée. L’étude identifiera les principaux facteurs de productivité (potentiel agronomique pour la production de maïs et de soja et possibilités de valeur ajoutée pour alimenter la chaîne de valeur du bétail) pour stimuler la production, les facteurs de croissance et la future trajectoire de la demande de soja, de maïs et de bétail en Guinée. L’étude soutiendra l’intervention de la Banque dans le cadre du projet de développement intégré de la chaîne de valeur des céréales et du bétail, une initiative du secteur public, mais aussi du secteur privé et du marché, visant à contribuer à l’augmentation de la production et à l’industrialisation du secteur agricole en Guinée.

Le consultant travaillera en étroite collaboration avec le ministère de l’agriculture et l’Institut de Recherche Agronomique de Guinée (IRAG). En outre, le consultant travaillera sous la supervision directe de l’expert principal en agriculture de la BAD et d’un expert Senior en agrobusiness, tous deux basés à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

Département émetteur de la demande : Département d l’Agriculture et de l´Agro-Industrie

Lieu d’affectation : Le consultant sera basé au bureau de de la Banque à Conakry, en Guinée pendant la durée du contrat.

Durée de la mission : 4 mois

Date provisoire de début : 01 octobre 2020

Termes de référence détaillés pour la mission : [TDR ci-dessous]

Date limite de dépôt des candidatures : 18 septembre 2020

Candidatures à soumettre à : Rebecca DADZIE, adresse : [email protected] et Gracia

KAHASHA, adresse :  [email protected]

TERMES DE REFERENCE

ETUDE DE FAISABILITE POUR LA MISE EN PLACE D’UN PROJET INTEGRE DE CHAÎNE DE VALEUR CÉRÉALES ET BÉTAIL EN HAUTE-GUINEE

INFORMATIONS GENERALES :

La République de Guinée dispose d’un énorme potentiel agricole, qui peut être le moteur de sa croissance et avoir un effet positif sur sa population en élevant le niveau de vie de nombreux Guinéens et en réduisant les niveaux élevés de pauvreté. Le pays, par exemple, possède d’abondantes terres agricoles et des ressources en eau, ce qui a valu à la Guinée le nom de “château d’eau” de l’Afrique de l’Ouest. Malgré le potentiel établi du secteur agricole guinéen, la Guinée n’a pas encore profité de cette dotation pour atteindre une croissance économique durable et réduire la pauvreté. La contribution de ce secteur au PIB global n’est que de vingt (20) pour cent, alors qu’il fournit des emplois à environ quatre-vingt (80) pour cent de la population. Les statistiques ont révélé que le revenu par habitant était d’environ 490 USD en 2016, soit moins d’un tiers de la moyenne régionale (1 505 USD), la majorité de la population vivant dans l’extrême pauvreté. Le gouvernement de Guinée (GOG), dans le cadre de sa Vision 2025, est déterminé à inverser la situation actuelle et à projeter le secteur agricole dans un secteur stratégique majeur ; contribuant massivement au PIB. Voici quelques-uns des objectifs définis dans la Vision 2025 : (i) l’augmentation de la productivité, (ii) l’amélioration de l’accès au marché et, (iii) l’amélioration de la gouvernance du secteur agricole. Comme la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, le secteur de l’agriculture et de l’agro-industrie présente des avantages potentiels qui peuvent stimuler la croissance économique, vaincre la pauvreté et renforcer la sécurité alimentaire en Guinée.

La Banque Africaine de Développement (BAD), dans le cadre de la stratégie “Nourrir l’Afrique”, cherche à aider les pays africains à transformer leur agriculture de subsistance en une entreprise commercialement viable avec des bénéfices pour tous les acteurs, des petits exploitants aux investisseurs à grande échelle. La stratégie adopte une approche de la chaîne de valeur des produits de base et des zones agroécologiques (ZEA), en mettant l’accent sur les produits de base qui possèdent des avantages comparatifs et un potentiel de substitution des importations, de demande future et de réduction de la pauvreté. La stratégie “Nourrir l’Afrique” reconnaît que d’autres pays ont connu une transformation agricole rapide à grande échelle et fournit des enseignements précieux pour réaliser la transformation agricole en Afrique. Pour la ZEA des savanes africaines, le “miracle de Cerrados” qui s’est produit au Brésil dans les années 1980 jusqu’au début des années 2000 et la “révolution brune” sans labour en Argentine sont des exemples pertinents. Grâce au développement habile de technologies de production adaptées aux tropiques, associé à des programmes de développement rural de grande envergure, l’Afrique, qui possède environ deux fois la taille des Cerrados brésiliens (400 millions d’hectares de savane), peut transformer la savane en un exportateur net de maïs, de soja et de bétail tout en fournissant des emplois à des dizaines de millions de jeunes.

En collaboration avec les institutions sud-américaines, la Banque s’est engagée avec huit (8) pays membres régionaux (PMR) ayant de vastes savanes comme pays prioritaires de la première phase de l’Initiative pour la transformation des savanes africaines (TAAT-S). Avec le soutien d’un financement technique du fonds fiduciaire interne de la Banque, l’Association argentine de l’Institut pour le travail sans labour (AAPRESID), une institution pionnière ayant une vaste expérience dans la promotion de l’agriculture de conservation, a été engagée pour travailler avec le ministère de l’agriculture, et plus particulièrement avec l’Institut de Recherche Agronomique de Guinée (IRAG), à travers une démonstration pilote de production de soja et de maïs en Haute Guinée en utilisant l’agriculture de conservation comme première étape pour construire des chaînes de valeur de produits de base intégrées et compétitives. Le projet pilote a conclu que la Guinée possède les richesses naturelles de la Haute Guinée et le potentiel de produire du maïs et du soja à grande échelle pour l’alimentation du bétail, ce qui facilitera la production d’animaux, en particulier de volaille, grâce à des innovations technologiques avancées permettant d’atteindre une productivité élevée et une production alimentaire à marge brute élevée.

Dans ce contexte, le Gouvernement a exprimé son intérêt à recevoir le soutien de la Banque, par le biais de prêts souverains et non souverains, pour développer les savanes afin de réaliser la Vision 2025 du Gouvernement. La raison d’être de l’étude intégrée de la chaîne de valeur des céréales et du bétail en Guinée est d’informer la Banque sur les investissements et les interventions politiques visant à soutenir la production animale nationale, en soulignant les liens potentiels avec les projets existants financés par la Banque, tels que le projet de transformation de l’agriculture guinéenne et d’entrepreneuriat agricole des jeunes, le programme de développement des zones spéciales de transformation agro-industrielle récemment approuvé et d’autres projets existants ainsi que des initiatives telles que l’IPADER. L’objectif de l’étude est de servir de rapport de base pour informer la conception et la structure de la prochaine chaîne de valeur intégrée des céréales et du bétail. Il s’agira du premier projet lancé dans le cadre de l’initiative de développement des zones spéciales de transformation agro-industrielles pour transformer l’agriculture guinéenne.

OBJECTIVES OF THE STUDIES :

L’objectif général de cette étude est d’analyser la production et la productivité du soja, du maïs et de la chaîne de valeur de l’élevage (lait et viande) au niveau national et plus particulièrement dans la région de Haute Guinée. L’étude identifiera les principaux facteurs de productivité (potentiel agronomique pour la production de maïs et de soja et possibilités de valeur ajoutée pour alimenter la chaîne de valeur du bétail) pour stimuler la production, les facteurs de croissance et la future trajectoire de la demande de soja, de maïs et de bétail en Guinée. L’étude soutiendra l’intervention de la Banque dans le cadre du projet de développement intégré de la chaîne de valeur des céréales et du bétail, une initiative du secteur public, mais aussi du secteur privé et du marché, visant à contribuer à l’augmentation de la production et à l’industrialisation du secteur agricole en Guinée.

Objectifs Spécifiques :

Les objectifs spécifiques de cette consultation sont les suivants :

  • Analyser le statut de la chaîne de valeur du maïs et du soja au niveau national. Cela comprend les niveaux et les lacunes de la production locale, la demande locale pour la consommation et l’alimentation animale (volaille), les niveaux d’importation et les dépenses ;
  • Analyse du marché du soja, du maïs et des possibilités de production animale, de transformation agro-alimentaire, de l’identification des zones de production appropriées, de la mise en place de centres de production et de valeur ajoutée, ainsi que du développement d’une plate-forme d’innovation pour accroître la productivité dans les sous-secteurs, y compris la transformation du maïs et du soja comme aliments pour la chaîne de valeur animale (agenda) ;
  • Fournir une évaluation approfondie du sous-secteur des semences/intrants (pour le maïs et le soja), identifier les obstacles au développement du secteur des semences et fournir une analyse du secteur et des acteurs clés en Haute Guinée. L’étude devra formuler des recommandations pour débloquer les investissements du secteur privé. L’étude devra également explorer la compétitivité ou la production de variétés de OPV par les institutions publiques ou appuyer l’émergence d’un système commercial hybride pour le maïs ;
  • Examiner les contraintes et les opportunités, la dynamique de gouvernance et l’environnement favorable à la production commerciale / à grande échelle de soja et de maïs. Déterminer les facteurs contraignants de la compétitivité du secteur ;
  • Évaluer les principaux acteurs des chaînes de valeur, tant dans le secteur public que privé, leurs rôles et la manière dont ils interagissent dans l’écosystème. Cela inclurera le type d’agriculteurs et leur statut, les transformateurs d’aliments pour animaux et les éleveurs de volailles ;
  • L’évaluation de l’environnement commercial pour les investisseurs du secteur privé ; comprendre le rôle du secteur privé, y compris les investisseurs clés qui travailleront avec les agriculteurs pour assurer l’écoulement des produits devrait également être abordée, par le biais d’un lien éventuel avec les transformateurs d’aliments pour animaux existants et le projet SAPZ.

ETENDUE DE LA MISSION : 

  • Examiner les leçons tirées des interventions passées des programmes régionaux de développement agricole dans les savanes tropicales, notamment le développement de systèmes nationaux de production agricole alimentaire dans des contextes de faible exploitation commerciale et de conditions financières publiques serrées, afin d’identifier les innovations applicables qui fonctionneront (ou ne fonctionneront pas) dans le contexte guinéen sur la création de pôles de production et de transformation ;
  • A l’aide des données agro-écologiques et des informations sur la densité de population, déterminer les zones de savane à fort potentiel qui conviennent aux centres de production et de transformation du maïs, du soja et du bétail dans le pays ;
  • S’engager avec les agriculteurs commerciaux/à grande et moyenne échelle existants et potentiels dans le pays pour comprendre leurs systèmes de production, leurs marchés d’intrants et de production et les obstacles auxquels ils sont confrontés pour atteindre une productivité agricole et animale durable en vue la viabilité commerciale ;
  • Rencontrer l’écosystème des acteurs des fournisseurs de technologies, les institutions locales de R&D, les agriculteurs commerciaux et les petits exploitants, les fournisseurs d’intrants, les fabricants d’équipements, les décideurs politiques, qui ensemble ont le potentiel de constituer une plateforme nationale d’innovation pour valider les concepts des options public-privé pour établir des pôles de production et de transformation ;
  • Explorer les possibilités de cofinancement et de collaboration avec les partenaires traditionnels (FIDA, BM, Union européenne, etc.) engagés dans le secteur agro-industriel, et les fonds spécifiques (fonds verts et fonds pour le climat, etc.) ;
  • Le consultant rencontrera et tiendra des discussions approfondies avec une multitude d’acteurs publics, privés et de la société civile qui sont directement et/ou indirectement impliqués dans la chaîne de valeur de l’agriculture et de l’élevage, notamment les producteurs primaires (agriculteurs), les principaux transformateurs agricoles et autres industries à valeur ajoutée, les agences gouvernementales, y compris les autorités nationales d’investissement, les partenaires de développement actifs en appui au secteur agricole ;
  • Identifier les possibilités implication de l’enseignement supérieur, de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de la recherche et développement dans les activités à promouvoir au sein du pôle de croissance agro-industriel ;
  • Identifier les besoins spécifiques de renforcement des capacités des services gouvernementaux décentralisés chargés du soutien consultatif, de la recherche et du développement, de la certification des semences et du contrôle alimentaire ;
  • Fournir le tableau des coûts détaillés du projet (hors taxes et douanes) par activité en tenant compte des résultats des études (notamment le PD) et du budget de la Banque, des partenaires potentiels et de la contribution du Gouvernement ; Développer le cadre logique du projet en tenant compte des questions transversales telles que la gouvernance, le changement climatique, l’emploi des jeunes et le genre ;
  • Identifier les besoins en matière de renforcement des capacités et de développement des compétences des petites et moyennes entreprises (PME), des très petites entreprises (TPE), des coopératives de production, de transformation et d’exportation, etc. ;
  • Aborder les questions des formats de contrats possibles entre les petits producteurs, les moyennes entreprises et les grands investisseurs privés, dans une approche “gagnant-gagnant”.

LIVRABLES :

Les documents suivants, qui doivent être fournis sur papier (2) et par courrier électronique, sont attendus dans le cadre de la mission :

  • Un rapport introductif définissant le plan de travail du consultant dans un délai maximum de quinze (15) jours à compter de la date de notification du contrat ; Le rapport doit fournir des détails sur les activités à entreprendre et présenter les résultats attendus, les experts/équipes qui soutiendront la mission, conformément au cahier des charges ;
  • Un rapport de diagnostic sur les principaux avantages et contraintes des secteurs agro-industriels prioritaires au niveau national pour la chaîne de valeur du maïs, du soja et de l’élevage, au plus tard un (1) mois après l’approbation du rapport introductif. Le rapport doit fournir une analyse des chaînes de valeur prioritaires au niveau national en termes de substitution de produits d’importation et d’exportation, de niveaux de production. La chaîne de valeur prioritaire comprend (i) les céréales (maïs,) ; (ii) les oléagineux (soja) ; (iii) la production animale (viande, lait et porcherie) ;
  • Evaluation des principales zones de production agricole en Haute Guinée, services de mécanisation agricole ; accès aux intrants (engrais, pesticides, semences, etc.) ; profil des agriculteurs en fonction de la denrée, du nombre d’hectares, des possibilités de mécanisation agricole, de la sécurité foncière, y compris des terres existantes financées par le secteur public et privé ;
  • Un examen des infrastructures agro-industrielles existantes (secteur public et privé) et l’identification des besoins en infrastructures de transformation/commercialisation : (i) les industries de transformation agroalimentaire ; (ii) le stockage et le conditionnement ; (iii) les infrastructures de marché (locales, nationales, sous-régionales et internationales) et les infrastructures post-récolte existantes en Haute Guinée ;
  • Evaluation des acteurs du secteur agro-industriel : (i) services de conseil et d’appui ;  (ii)  acteurs  de  la  chaîne  de  valeur  (OP),  coopératives, transformateurs d’aliments pour animaux, meuniers, jeunes, femmes, etc.) ;
  • Effet de levier des projets et programmes en cours (publics et privés) ; et besoins en matière de renforcement des capacités ;
  • Les recommandations devraient déterminer les principaux axes du projet de chaîne de valeur intégrée pour l’élevage (y compris la volaille) dans le cadre du plan de développement national et du projet pilote TAAT-S ; y compris les composantes/activités recommandées pour le projet à considérer, les coûts estimés et les liens avec les projets existants en Guinée, y compris les projets financés par la Banque ;
  • Un rapport de projet structuré autour de 4 composantes : (i) Augmentation de la production et de la productivité des cultures et de l’élevage ; (ii) Développement des infrastructures pour soutenir la transformation des produits agricoles, la valeur ajoutée et les liens avec le marché ; (iii) Autonomisation des entreprises agricoles et renforcement des capacités des acteurs et des institutions de la chaîne de valeur (OP, PME, services techniques, centres de recherche et de formation, promotion des PME, agro-industrie, développement des chaînes de valeur, etc.) ; ce rapport doit inclure les composantes/activités recommandées pour le projet à prendre en compte, les coûts estimés et les liens avec les projets existants en Guinée, y compris les projets financés par la Banque ;
  • Un rapport de l’atelier consultatif pour valider les recommandations avant la présentation du rapport final. Cet atelier peut être organisé virtuellement en raison de la pandémie de la COVID-19.

DUREE DU TRAVAIL : Cette mission devrait être entreprise sur une période de quatre (4) mois après le recrutement des consultants et la signature du contrat.

OBLIGATION DU CONSULTANT :

Le consultant sera entièrement responsable de l’exécution de l’étude, y compris des services fournis par ses sous-traitants/équipes. Il/elle fournira les spécialistes, les structures de soutien et la logistique essentielle en qualité et en quantité pour l’exécution de la mission. Il/elle prendra toutes les mesures nécessaires pour assurer la bonne exécution de la mission dans les délais prévus. Le consultant peut s’associer à d’autres personnes pour soumettre une offre.

RAPPORT :

Le consultant sera basé à Conakry, en Guinée, et se rendra occasionnellement sur le site visé. Le consultant travaillera en étroite collaboration avec le ministère de l’agriculture et sous la supervision directe de l’expert principal en agriculture de la BAD et d’un expert senior en agro-industrie pour la Guinée, tous deux basés à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

Tous les projets de documents seront préparés en français et la version finale sera traduite en anglais.

Veuillez envoyer une lettre de motivation d’une page et un Curriculum Vitae mis à jour (voir le formulaire de renseignements personnels de la BAD (PHF) disponible sur https://www.afdb.org/fileadmin/uploads/afdb/Documents/Generic-Documents/CONSULTANT_JOB_APPLICATION_FORM.docx