Consultance – Réviser et mettre à jour la ligne directrice sur la réduction des méfaits à Maputo, Mozambique.

 

 

 

  1.  Contexte

La réduction des risques est définie comme les politiques, programmes et pratiques recommandés par l’OMS, l’ONUDC et l’ONUSIDA qui visent à minimiser les impacts sanitaires, sociaux et juridiques négatifs associés à la consommation de drogues, aux politiques et aux lois sur les drogues.

L’ensemble complet d’interventions de réduction des méfaits visant à réduire l’impact négatif sur la santé des personnes qui s’injectent des drogues (PID), comprend 9 interventions : (1) Programmes d’aiguilles/seringues ; (2) Thérapie de substitution aux opiacés ; (3) dépistage du VIH et conseil ; (4) soins et traitement du VIH ; (5) programmation de préservatifs pour les PID et leurs partenaires ; (6) interventions comportementales ; (7) prévention et traitement de l’hépatite virale, de la tuberculose et des problèmes de santé mentale; (8) interventions de santé sexuelle et reproductive ; et (9) la fourniture de naloxone pour la prévention des surdoses dans la communauté PID.

Les personnes qui consomment des drogues sont plus à risque de contracter le VIH, la tuberculose (TB), les hépatites virales B et C (VHB et VHC) et les surdoses. À l’échelle mondiale, environ 11 millions de personnes s’injectent des drogues. Environ 1 personne sur 8 (soit 1,4 million) de ces personnes vit avec le VIH (Rapport mondial sur les drogues de l’ONUDC, 2020), tandis que 39,4 % ont le VHC (Grebely et al., Addiction, 2019).

La consommation de drogues injectables représente environ 10 % des nouvelles infections à VIH dans le monde (ONUSIDA, 2020). Et environ 23 à 39 % des nouvelles infections au VHC surviennent chez les personnes qui s’injectent des drogues. À l’échelle mondiale, 1 décès sur 3 par le VHC est attribuable à l’utilisation de drogues injectables. De plus, il y a environ 2,3 millions de co-infections VIH-VHC dans le monde, dont plus de la moitié (1,3 million) surviennent chez les consommateurs de drogues injectables (OMS, 2016).

Le nombre de consommateurs de drogues au Mozambique, en particulier les consommateurs de drogues injectables, a augmenté ainsi que ses conséquences sur la santé des consommateurs.

L’OMS a l’intention de répondre à la demande du Ministère de la Santé, Direction Nationale de la Santé Publique d’examiner et de mettre à jour les Directives Nationales de Réduction des Risques et de développer un module de formation sur la réduction des risques pour les différentes parties prenantes ?

  1. Livrables

Après la signature du contrat, le consultant doit soumettre une

1.Un rapport de démarrage avec un chronogramme de conseil plus détaillé.

  1. Une revue documentaire complète de la gestion de la réduction des risques, y compris une analyse de la situation du pays, qui couvre l’expérience mise en œuvre par MSF et le résultat des entretiens qui seront réalisés.Cela doit être fait immédiatement après la signature du contrat et l’approbation du rapport initial et achevé dans le premier mois de la consultation.
  2. Lignes directrices nationales sur la réduction des méfaits

4.Pack de formation sur la réduction des risques

5.Rapport final du travail décrivant tout le processus de la consultation

  1. Qualifications, expérience, compétences et langues

niveau d’études

  • Essentiel : Diplôme universitaire supérieur en médecine ou sciences sociales équivalentes dans un domaine connexe.
  • Souhaitable : maîtrise en santé publique et connaissances en réduction des risques chez les personnes qui s’injectent des drogues.

Expérience

Essentiel:

  • Au moins 5 ans d’expérience progressive dans l’élaboration de plans stratégiques liés à la santé, y compris une expérience dans la rédaction d’objectifs, d’indicateurs et de cibles de définition de santé.
  • Connaissance/expérience approfondie du travail sur la question liée à la consommation de drogues, y compris les troubles liés à la consommation de drogues, et leurs conséquences sur la santé, en particulier pour les personnes qui s’injectent des drogues (PWID), dans la région AFRO, dans le monde et en particulier au Mozambique.
  • Expérience de la rédaction technique, de l’analyse documentaire, de la synthèse de données et de la rédaction de rapports.
  • Expérience de travail avec le Ministère de la Santé dans un pays en développement.
  • Avoir connaissance de la législation en vigueur concernant l’usage de drogues au Mozambique.
  • Expérience dans le développement de modules de formation.

Souhaitable:

  • Expérience de travail avec des organisations internationales telles que le système des Nations Unies, le Fonds mondial et autres.

Compétences/Connaissances

  • Bonnes capacités d’analyse, de planification et d’organisation
  • Capacité à gérer le stress et le temps
  • Excellente connaissance de Microsoft Office.
  • Bonnes compétences en communication, présentation et coordination

Langues et niveaux requis

  • Très bonne maîtrise de la langue portugaise (niveau avancé)
  • Connaissance pratique de la langue anglaise (niveau intermédiaire)
  1.  Surveillance technique
  • Le consultant travaillera sous la supervision du point focal à la Direction de la Santé Mentale du Ministère de la Santé en collaboration avec les programmes PNC ITS, VIH/SIDA (dont hépatite virale) et PNCT,
  • Une fois par semaine, dans la mesure du possible, rencontrera le responsable technique de l’OMS pour les IST, le VIH et l’hépatite virale (Nurbai Calú – [email protected]) et le responsable technique de l’OMS pour la santé mentale (MAGUELE, Raquel Dulce – [email protected]) pour mettre à jour l’avancement de la consultation

Date de clôture 1 juil. 2023, 23:59:00 

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