Avis de recrutement d’un chargé d’action contre la faim et évaluation externe finale de projet, H/F, Kasaï, République démocratique du Congo

Contexte dans lequel s’inscrit l’évaluation

Action contre la Faim est une Organisation Non Gouvernementale professionnelle qui a pour vocation de lutter contre la faim dans le monde depuis 1979 et qui intervient dans 47 pays dont 24 pays africains. Action contre la Faim a pour mandat d’éradiquer la faim de manière intégrale et durable. Pour mener ce combat global contre la faim, notre action repose sur sept domaines d’expertise : sécurité alimentaire et moyens d’existence ; nutrition et santé ; eau, assainissement et hygiène ; santé mentale et pratiques de soin, genre et protection ; plaidoyer ; gestion des risques et désastres ; recherche et innovations

La province du Kasaï est confrontée à des enjeux structurels et conjoncturels importants d’avantage accentués par l’apparition de violences, provoquées par un soulèvement de milices locales (crise dite « Kamuina Nsapu ») en aout 2016 et le manque d’infrastructures structurantes (routes, marchés, etc.). Aujourd’hui la province est plongée dans une urgence humanitaire complexe.

C’est dans ce contexte qu’Action contre la Faim met en oeuvre depuis décembre 2018 le programme d’Amélioration durable de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et des stratégies de résilience des ménages vulnérables de la zone de santé de Kalonda Ouest, dans le territoire de Kamonia. Le programme a pour objectif d’améliorer durablement la sécurité alimentaire et nutritionnelle et renforcer le niveau de résilience des ménages les plus vulnérables face à la récurrence des chocs.

Projet dans lequel s’inscrit l’évaluation

Intitulé : Amélioration durable de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et des stratégies de résilience des ménages vulnérables de la zone de santé de Kalonda Ouest, dans le territoire de Kamonia.

Dates du projet : 27/12/2018 – 26/12/2021 (36 mois) Budget total : 3 500 000 EUROS Population ciblées par le projet : Femmes, hommes, ménages très pauvres et pauvres, anciens déplacés et retournés, familles d’accueil, petits producteurs vulnérables, organisations communautaires de bases, les petites éleveuses et petits éleveurs, les agents de vulgarisation agricole et les agents vétérinaires, les institutions publiques (IPAPEL, PRONANUT). Objectif général : Améliorer durablement la sécurité alimentaire et nutritionnelle et renforcer le niveau de résilience face à la récurrence des chocs des ménages les plus vulnérables ciblés. Objectifs spécifiques : Spécifiquement, l’action vise de manière complémentaire : à améliorer l’accès direct et financier des ménages cibles à une alimentation suffisante, nutritive et diversifiée produite localement (OS1), à renforcer les capacités des acteurs étatiques et non étatiques à la gestion du développement communautaire (OS2) et de renforcer les capacités et la résilience des structures de santé dans la gestion de l’épidémie COVID 19 afin de mieux répondre aux normes de prévention et contrôle des infections (OS3). En renforçant la production et la productivité agricole dans la zone, l’action favorise non seulement l’amélioration de la disponibilité et la diversité de denrées alimentaires pour les ménages les plus pauvres, mais aussi l’amélioration de l’accès financier à l’alimentation et le développement économique local, en générant des revenus additionnels directs et indirects dans le secteur agricole et les secteurs connexes. Les objectifs spécifiques de l’action s’alignent respectivement avec les objectifs 1 et 2 de l’Initiative Pro-Act s’intitulant respectivement comme suit : OS1 « Renforcer la résilience des populations souffrant d’insécurité alimentaire chronique et aiguë et aux chocs alimentaires », OS2 « Des actions plus efficaces de la part des institutions publiques et des acteurs non étatiques pour prévenir, se préparer et répondre aux crises alimentaires ».

Résultat 1 : La production agricole est améliorée durablement sur la base d’un modèle agro écologique.

Résultat 2 : Les moyens d’existence et la résilience des populations ciblées sont améliorés durablement.

Résultat 3 : La prévention de la malnutrition est renforcée à travers un changement de comportement et la mise en place des bonnes pratiques nutritionnelles.

Résultat 4 : Les capacités des acteurs locaux (étatiques et non étatiques) sont renforcées

Résultat 5 : 11 structures de santé ont renforcé leurs capacités en matière de prévention et contrôle des infections (PCI) dans la zone de santé de Tshikapa

OBJECTIFS ET UTILISATION DE L’EVALUATION Justification de l’évaluation Cette évaluation finale s’inscrit dans une démarche de transparence et de redevabilité vis-à-vis des bénéficiaires, des partenaires et du bailleur, suivant les exigences du bailleur. L’évaluation est financée sur le budget du projet et entend évaluer la performance du programme après 3 années de mise en oeuvre. Elle devra analyser le programme, sa stratégie et ses résultats en mettant l’accent sur les leçons tirées et en traduisant les conclusions en recommandations opérationnelles afin d’améliorer le développement et la mise en oeuvre des interventions à venir. Objectifs de l’évaluation L’objectif général de l’évaluation est d’apprécier la performance technique du projet, de déterminer si l’intervention a atteint ses objectifs d’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et renforcer le niveau de résilience des ménages les plus vulnérables ciblés.

Afin d’obtenir des informations détaillées et fiables, l’évaluation doit se focaliser de façon spécifique sur l’effectivité et le fonctionnement du programme et de ses composantes : Les dispositifs opérationnels et structures décisionnelles à tous les niveaux concernés ; Le mécanisme d’information et de communication ; L’adhésion des communautés ; Les qualités de préparation et de mise en oeuvre du programme

Expériences / Formation

Diplôme de haut niveau, de préférence avec un diplôme de troisième cycle en sciences sociales, agronomie, économie rurale, gestion de projet, développement international, santé publique ou domaine connexe ; Minimum 5 ans d’expérience de travail en terme d’évaluation de projets humanitaires/ de développements; Expertise en protection et inclusion des groupes vulnérables ; Expérience significative dans la coordination, la conception, la mise en oeuvre, le suivi et l’évaluation de programmes; Bonne connaissance et expérience établie de la problématique de résilience ; Maîtrise de l’approche chaine de valeur agricole (CVA) ; Expérience de travail avec les organisations paysannes ; Une expérience importante dans le développement et l’utilisation d’outils et de méthodologies d’évaluation et de présenter les résultats de manière claires ; Solides compétences en matière d’analyse et de recherche, y compris la capacité de traiter de grandes quantités d’informations, d’en extraire une analyse critique et de les diffuser de manière appropriée ; Excellentes compétences en matière de communication, tant écrite qu’orale ; Expérience et capacité à travailler dans des conditions difficiles et des environnements peu sûrs ; Capable de travailler de manière indépendante

Maturité, sensibilité culturelle, tact, diplomatie, compétences interpersonnelles et capacité à bien travailler sous pression dans un environnement exigeant et des délais serrés ; Compétences informatiques (la connaissance de Microsoft Office et d’Outlook est un prérequis) ; Maîtrise parfaite du français écrit et parlé ; Une expérience préalable en RDC, ainsi que des compétences linguistiques dans la langue locale sont une valeur ajoutée.

Salaire

Le/la consultant(e) ou le cabinet de consultance sera chargé d’apporter son propre ordinateur et accessoires nécessaires pour l’ordinateur; Les consultant(e)s ne sont pas rémunérés durant les jours non ouvrés sauf réalisation d’une tâche spécifique après accord des deux parties (comme voyage national par exemple). Les consultants n’ont pas droit au paiement des heures supplémentaires. Toute rémunération doit être conforme à l’accord contractuel. Les frais de vol internationaux et de visa sont inclus dans les honoraires du consultant, tout comme ses frais de bouche. Aucun perdiem ne sera remis en sus des honoraires par Action Contre La Faim. Une facilitation peut être apportée pour les procédure d’entrée sur le territoire par Action Contre La Faim. Action Contre La Faim a la charge des coûts de transport intra RDC. Le.la consultant.e sera logé.e au sein des guest houses d’ACF et/ou à l’hôtel selon les pratiques habituelles de la mission. Une enveloppe de sécurité ainsi qu’un téléphone portable seront remis à l’arrivée, qui devront être retournés avant le départ de la mission. Action Contre La Faim sera garant de la sécurité du ou de la consultant. e, celui-ci/celle-ci devant s’engager à respecter l’intégralité des règles lui étant communiquées ; Aucun contrat ne peut débuter sans la signature du contrat par Action contre la Faim et le consultant ; Conformément à la politique d’Action contre la Faim en matière de consultants, les paiements sont effectués en fonction des produits livrables approuvés. Le candidat sélectionné sera régi par et soumis aux conditions générales d’Action contre la Faim pour les contrats individuels.

Comment postuler

Les consultants doivent envoyer une offre administrative, technique et financière: Lettre de motivation adressée au Directeur Pays d’Action Contre la Faim RDC ;

Preuve d’enregistrement ; CV des personnes qui participeront à l’évaluation ; Au moins de 2 Références clients ; Une proposition technique détaillant la méthodologie à adopter ; Offre financière Hors Taxes (HT) et Toutes Taxes Comprises (TTC) ; Clarifier la modalité de paiement souhaitée. Ainsi qu’une offre financière une lettre de motivation, un CV, une liste de 3 références, une copie du diplôme et une proposition technique et financière comprenant un calendrier provisoire sous la référence CD_ KSS _CONSULT _007_EVAL EXT FIN [email protected][email protected][email protected].