Le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) lance un avis d’appel à manifestation d’intérêt pour le recrutement d’un Coordonnateur principal de programme, Dakar, Sénégal

 

 

 

Cadre organisationnel

Le Fonds international de développement agricole (FIDA) est une institution financière internationale et une agence spécialisée des Nations Unies qui se consacre à l’éradication de la pauvreté et de la faim en milieu rural. Il y parvient en investissant dans les populations rurales. Le FIDA finance des programmes et des projets qui accroissent la productivité agricole et les revenus ruraux, et plaide aux niveaux local, national et international en faveur de politiques contribuant à la transformation du monde rural.

Le Département des opérations de pays (DCO) supervise la création, la conception et la gestion des investissements du FIDA, y compris les opérations souveraines et non souveraines, ainsi que la conception et la mise en œuvre des activités hors prêts dans le cadre des programmes de pays, notamment l’engagement politique et la CSST. Le DCO est le principal département qui assure l’interface avec les gouvernements, le secteur privé et les autres parties prenantes afin d’exécuter le programme de travail du FIDA et d’assurer la supervision nécessaire à la qualité du portefeuille.

Le DCO est dirigé par un vice-président associé et est composé de cinq (5) divisions régionales : la Division Asie et Pacifique (APR), la Division Afrique de l’Est et australe (ESA), la Division Amérique latine et Caraïbes (LAC), la Division Proche-Orient, Afrique du Nord et Europe (NEN) et la Division Afrique de l’Ouest et centrale (WCA), la Division des opérations du secteur privé (PSD) et deux (2) unités : l’Unité de coopération Sud-Sud et triangulaire (SSTC) et l’unité de fragilité (FRU).

Le programme régional AICRM du FVC

Français Le portefeuille du FVC dans la Division Afrique de l’Ouest et du Centre comprend le programme régional « Programme de gestion intégrée des risques climatiques dans les sept pays sahéliens (Burkina Faso, Tchad, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Gambie) de la Grande Muraille Verte (AICRM) ». Ce programme a été approuvé lors de la 28e réunion du Conseil d’administration du FVC pour un montant de 143 millions de dollars US, dont 82,8 millions de dollars US de ressources de don du FVC. La Banque africaine de développement, Africa Risk Capacity et le FIDA cofinancent le programme. L’AICRM est un élément de l’Initiative Un Sahel du FIDA qui assure la complémentarité entre tous les programmes du FIDA dans les régions et fournit un cofinancement parallèle au Programme conjoint du FIDA pour le Sahel en réponse aux défis de la COVID-19, des conflits et du changement climatique (SD3C) couvrant 6 pays du Sahel, à savoir le Burkina Faso, le Tchad, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Sénégal, approuvé par le Conseil d’administration du FIDA en décembre 2020.

L’objectif principal du programme régional AICRM du FVC est d’accroître la résilience et d’améliorer les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire et hydrique des petits exploitants agricoles et des communautés rurales grâce à une gestion intégrée des risques climatiques liés aux ressources naturelles (eau, sols, écosystèmes) dans sept pays de la Grande Muraille Verte (GMV). Il vise également à permettre à ces pays d’adopter des voies de développement agricole à faibles émissions et résilientes au changement climatique en promouvant, en améliorant et en intensifiant les mesures de gestion des risques dans l’agriculture tout en offrant divers co-bénéfices en matière d’adaptation et d’atténuation, notamment la prévention de 21,5 millions de tCO2q d’émissions de GES. Pour atteindre le résultat escompté, le programme est divisé en trois composantes interdépendantes et se renforçant mutuellement, qui contribuent aux trois résultats suivants : composante 1 (préparation aux risques) ; composante 2 (réduction des risques) ; composante 3 (transfert des risques).

Le programme bénéficiera directement à 800 000 ménages et indirectement à plus de 5,3 millions de bénéficiaires, dont 50 % de femmes. Il sera mis en œuvre aux niveaux national et régional par l’intermédiaire d’une Unité de coordination régionale (UCR). Cette dernière sera chargée de la coordination générale, du suivi du programme, du reporting des résultats et des impacts, de la gestion des connaissances avec la Grande Muraille Verte et des échanges Sud-Sud entre les sept pays.

Le coordinateur principal du programme, AICRM, travaillera sous la supervision générale du responsable du programme (coordinateur SD3C et 1Sahel) et en coordination avec le spécialiste régional principal de l’environnement et du climat et le chef du MCO du Sahel, avec les conseils d’experts du directeur de l’ECG et du directeur de l’AOC.

Principales responsabilités et tâches

Le/La Coordonnateur(trice) principal(e) de programme de l’AICRM coordonne le Programme de gestion intégrée des risques climatiques dans les sept pays sahéliens de la Grande Muraille Verte (Burkina, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Gambie et Tchad). Il/Elle travaille au sein de l’Unité de coordination régionale (UCR) du Bureau multipays du FIDA pour le Sahel, situé à Dakar (Sénégal).

Le/La Coordonnateur(trice) principal(e) de programme, AICRM, sera chargé(e) de la gestion quotidienne du programme et de la coordination avec les équipes de projet nationales et toutes les agences participantes. De plus, il/elle travaillera directement avec le personnel de la division et collaborera avec les équipes et les responsables des MCO, les directeurs de pays et les équipes pays du FIDA dans chacun des pays ciblés, les UGP nationales, le programme régional SD3C et les investissements de base.

Le titulaire et l’équipe établissent une coordination et des synergies avec les partenaires clés de ce programme, l’Africa Risk Capacity (ARC) et le Programme alimentaire mondial (PAM), qui mettent chacun en œuvre des activités spécifiques.

Le titulaire et le personnel établissent et entretiennent des relations solides au sein du personnel de l’ECG du FIDA et d’autres départements/divisions (DCO, PMI, FOD, OLG) selon le cas, et à l’extérieur du FIDA, avec chacun des responsables gouvernementaux, des dirigeants de la société civile et des experts techniques sélectionnés, par exemple, pour faciliter la bonne mise en œuvre du programme.

Le titulaire et le personnel de l’UCR collaborent également, dans le cadre des processus du FIDA, afin de répondre à toutes les exigences de mise en œuvre du programme régional du FVC pour le Sahel. Dans ce contexte, les fonctions et responsabilités du coordinateur principal de programme incluront les suivantes :

  • DIRECTION au sein de l’UNITÉ DE COORDINATION RÉGIONALE : Le/La Coordonnateur(trice) principal(e) de programme de l’AICRM dirige et gère les activités, le personnel et les ressources de l’AICRM au sein de l’unité de coordination régionale (UCR) et veille à ce que l’équipe soit performante, motivée et engagée dans la réussite du programme. Le/La titulaire assure l’orientation stratégique du programme, la planification, l’organisation, la gestion et la supervision des programmes et de chaque projet national, du programme de travail annuel et du budget, conformément aux accords de financement du programme et des pays.
  • CONTRÔLE QUALITÉ ET SUIVI : Le/La Coordonnateur(trice) principal(e) de programme de l’AICRM assure le contrôle qualité de la mise en œuvre de chaque projet national et fournit des conseils techniques aux pays et aux partenaires. Il/Elle supervise l’exécution du programme et s’assure que les pays et les UGP participants, en signalant tout problème aux partenaires et responsables concernés, agissent de manière proactive pour prévenir les problèmes rencontrés par les projets nationaux dans le cadre de ce programme. Il/Elle identifie les synergies potentielles avec d’autres programmes pertinents et propose des solutions pour réduire les coûts de transaction et accroître l’impact de la coordination du programme avec les autres partenaires. Il/Elle soutient l’élaboration d’indicateurs et de systèmes communs de suivi et d’évaluation afin de permettre le suivi des extrants et des résultats du projet. Il/Elle prépare également les termes de référence des études et évaluations requises et (i) assure la production ponctuelle et précise des rapports d’avancement, tant financiers que narratifs, ainsi que des plans de travail annuels et trimestriels du programme. (ii) assure la publication régulière et ponctuelle de rapports de suivi sur tous les projets nationaux. (iii) s’assure que les performances de chaque tableau de bord national sont conformes aux objectifs du programme.
  • DÉVELOPPEMENT DE PARTENARIATS ET REPRÉSENTATION : Le/La Coordonnateur(trice) principal(e) de programme facilite la diffusion des informations et des rapports à toutes les parties prenantes et assure la liaison avec tous les départements/divisions concernés du FIDA (DCO, PMI, FOD, OLG), le point focal ECG/FVC, le spécialiste technique principal, les directeurs de pays et les équipes régionales pour toutes les questions relatives à l’exécution et à l’établissement de rapports du programme. De plus, en coordination avec le/la spécialiste du suivi-évaluation et de la gestion des connaissances, il/elle compile les enseignements tirés et les bonnes pratiques et facilite l’échange d’expériences.
  • FONCTIONS DE GESTION : Le/La Coordonnateur(trice) principal(e) de programme est responsable de l’intégrité, de la transparence et de l’équité dans la gestion des ressources du FIDA. Cela comprend la gestion du personnel par le biais du leadership technique et du développement des capacités, la gestion des ressources par la fourniture de conseils stratégiques et techniques pour le développement opérationnel, et la gestion des connaissances et du contenu en veillant à ce que (1) le contenu des connaissances dans le domaine de spécialité/thématique soit continuellement mis à jour et disponible via l’intranet, (2) les meilleures pratiques soient continuellement identifiées, documentées et mises à la disposition des clients et des pairs via l’intranet et (3) des informations et des outils d’apprentissage appropriés et actualisés soient disponibles.

En particulier, le titulaire favorise un environnement qui stimule et récompense la performance, l’initiative et l’innovation, et encourage l’apprentissage continu, la communication franche et le travail d’équipe.

Le coordonnateur principal du programme effectuera toute autre tâche requise.

Exigences de qualification

Compétences organisationnelles – Niveau 2

Réflexion stratégique et développement organisationnel : Leadership stratégique

Faire preuve de leadership : donner l’exemple, initier et soutenir le changement

Apprendre, partager les connaissances et innover : Défier, innover et contribuer à une culture d’apprentissage

Se concentrer sur les clients : contribue à une culture centrée sur le client

Résolution de problèmes et prise de décision : Résout des problèmes complexes et prend des décisions qui ont un impact plus large sur l’entreprise

Gestion du temps, des ressources et des informations : Coordonne une utilisation plus large du temps, des informations et/ou des ressources

Travail d’équipe : favorise un environnement d’équipe cohésif

Communiquer et négocier : Acquérir et utiliser un large éventail de styles et de compétences de communication

Établir des relations et des partenariats : Établir et entretenir des partenariats stratégiques en interne et en externe

Gestion des performances et développement du personnel : Gère efficacement le personnel et les équipes

Éducation:

Français La formation comprend un diplôme universitaire supérieur d’un établissement accrédité répertorié sur https://whed.net/home.php en gestion des risques, développement durable, changement climatique, économie de l’environnement, finance, assurance, agriculture, commerce ou domaine connexe est requise ( ):( ) Remarque : pour les candidats internes, cette exigence sera évaluée conformément aux dispositions énoncées dans les procédures de mise en œuvre des ressources humaines du FIDA.

Expérience professionnelle :

Au moins 8 ans d’expérience globale pertinente.

Trois (3) ans dans une organisation multiculturelle ou nationale offrant un soutien à l’échelle mondiale.

Expérience spécifique au poste : Expérience et connaissances en matière de résilience climatique et de gestion des risques climatiques

Expérience en adaptation et résilience climatiques et en impacts du changement climatique sur les moyens de subsistance, notamment l’agriculture, la pêche et les petites entreprises, ainsi qu’en financement de programmes gouvernementaux dans les pays en développement et en matière de garanties sociales et environnementales. Expérience dans la préparation d’études de faisabilité, notamment en matière de régimes d’assurance.

Une expérience de travail avec des institutions internationales (agences des Nations Unies ou autres), des donateurs internationaux (BAD, BM, FVC) et des institutions gouvernementales est un atout.

Expérience dans l’organisation et l’animation de consultations et/ou d’événements avec les parties prenantes. Une expérience dans un pays en développement est un atout. Une expérience de travail dans la région du Sahel est également un atout.

Langues et autres compétences

Une excellente maîtrise de l’anglais et du français est requise.

Les membres du personnel du FIDA sont des fonctionnaires internationaux placés sous l’autorité du Président du FIDA. Conformément à la politique des ressources humaines du FIDA, le Président peut décider de les affecter à n’importe quelle activité du Fonds. Tous les cadres internationaux sont tenus d’être géographiquement mobiles et les postes de cadres peuvent être modifiés à tout moment, conformément aux priorités stratégiques et aux initiatives de réforme du FIDA.

Le FIDA est un employeur garantissant l’égalité des chances et ne pratique aucune discrimination fondée sur l’origine ethnique, sociale ou politique, la couleur, la nationalité, la religion, l’âge, le sexe, le handicap, l’état matrimonial, la taille de la famille ou l’orientation sexuelle, conformément à sa stratégie en matière de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI) et à sa politique de prévention et de lutte contre le harcèlement sexuel, l’exploitation et les abus sexuels.

Attention aux offres d’emploi frauduleuses. Le FIDA ne facture aucuns frais à aucun stade du processus de recrutement. Les communications officielles du FIDA proviendront toujours de courriels se terminant par @ifad.org.

Conformément aux dispositions du FIDA, tous les nouveaux membres du personnel seront normalement placés au premier échelon du grade pour lequel ils ont été sélectionnés. Pour plus d’informations sur le régime de rémunération du FIDA, veuillez consulter la page « Rémunération et avantages sociaux » de notre site web. Les candidats sont invités à utiliser le calculateur de rémunération de la CFPI pour estimer leurs droits en matière de salaire et d’avantages sociaux.

Les candidats peuvent être amenés à passer un test écrit, à faire une présentation et à participer à des entretiens.

Afin d’optimiser l’utilisation des fonds et des ressources, nous ne pouvons répondre qu’aux candidats présélectionnés pour un entretien. Les candidats qui ne reçoivent pas de réponse dans un délai de trois mois doivent considérer leur candidature comme non retenue.

https://www.ifad.org/fr/carrieres/compensation-et-avantages https://commonsystem.org/cp/calc.asp https://webapps.ifad.org/members/eb/134/docs/EB-2021-134-R-9.pdf https://www.ifad.org/documents/38711624/42415556/SEA_e_web.pdf/85275c4d-8e3f-4df0-9ed8-cebaacfab128?t=1611326846000

Cet appel à candidatures est destiné à une mission de courte durée, d’une durée initiale de 11 mois, qui devrait débuter peu après la sélection. Si un candidat externe (y compris les consultants et les membres du personnel ne répondant pas à la définition de « fonction interne » des Procédures de mise en œuvre des RH du FIDA) est sélectionné, le contrat sera celui d’un professionnel à court terme (TP). Si un membre du personnel du FIDA titulaire d’un contrat à durée déterminée est sélectionné, la mutation sera considérée comme une mission temporaire conformément aux dispositions applicables. Les candidats doivent vérifier et obtenir l’accord de leur superviseur pour être libérés s’ils sont sélectionnés.

 

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