Cet appel à manifestation d’intérêt est annoncé comme une mission temporaire d’une durée de 6 mois.
Cadre organisationnel
Le Fonds international de développement agricole (FIDA) est une institution financière internationale et une agence spécialisée des Nations Unies qui se consacre à l’éradication de la pauvreté et de la faim en milieu rural. Il y parvient en investissant dans les populations rurales. Le FIDA finance des programmes et des projets qui accroissent la productivité agricole et les revenus ruraux, et plaide aux niveaux local, national et international en faveur de politiques contribuant à la transformation rurale. Le FIDA est l’une des principales sources de financement du développement agricole et rural dans de nombreux pays en développement. Le FIDA reconnaît que les risques liés au climat font partie des facteurs qui affectent la pauvreté rurale et des défis qu’il doit relever. Si le changement climatique est un phénomène mondial, ses effets négatifs sont plus durement ressentis par les populations rurales pauvres des pays en développement, dont les moyens de subsistance dépendent fortement des ressources naturelles.
Le Département des opérations de pays (DCO), sous la direction d’un vice-président associé, est responsable de l’ensemble du programme de prêts et de dons du Fonds. Il est composé de cinq divisions régionales et de la Division des opérations du secteur privé (PSD). La Division Afrique de l’Ouest et du Centre (AOC), sous la direction du directeur régional, supervise l’ensemble des opérations et activités du FIDA dans la région, y compris, mais sans s’y limiter, les 24 programmes de pays suivants : Bénin, Burkina Faso, Cabo Verde, Cameroun, République centrafricaine, Congo, Côte d’Ivoire, République démocratique du Congo, Guinée équatoriale, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Sao Tomé-et-Principe, Sénégal, Sierra Leone, Tchad et Togo.
Le portefeuille du FVC Sahel-
Français Le portefeuille du FVC dans la Division Afrique de l’Ouest et du Centre comprend le Programme régional « Programme de gestion intégrée des risques climatiques dans les sept pays du Sahel (Burkina, Tchad, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Gambie) de la Grande Muraille Verte (AICRM). – Ce programme a été approuvé lors de la 28e réunion du Conseil du FVC pour un montant de 143 millions de dollars américains, dont 82,8 millions de dollars américains sont des ressources de don du FVC. La Banque africaine de développement, Africa Risk Capacity et le FIDA cofinancent le programme. Français L’AICRM est un élément de l’Initiative Un Sahel du FIDA qui assure la complémentarité entre tous les programmes du FIDA dans les régions et fournit un cofinancement parallèle au Programme conjoint du FIDA pour le Sahel en réponse aux défis de la COVID-19, des conflits et du changement climatique (SD3C) couvrant les pays du G5 Sahel et le Sénégal – approuvé par le Conseil d’administration du FIDA en décembre 2020. Le principal objectif global du programme régional AICRM pour le Sahel est d’accroître la résilience et d’améliorer les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire et hydrique des petits exploitants agricoles et des communautés rurales grâce à la gestion intégrée des risques climatiques des ressources naturelles (eau, sol, écosystèmes) dans sept pays de la Grande Muraille Verte (GMV). Il vise également à permettre à ces pays d’adopter des voies de développement agricole à faibles émissions et résilientes au changement climatique en promouvant, en améliorant et en transposant à plus grande échelle les mesures de gestion des risques dans l’agriculture tout en offrant divers co-bénéfices d’adaptation et d’atténuation, notamment l’évitement de 21,5 millions de tCO2q d’émissions de GES. Pour atteindre le résultat escompté, le programme est divisé en trois composantes interdépendantes et complémentaires qui contribuent aux trois résultats suivants : composante 1 (préparation aux risques) ; composante 2 (réduction des risques) ; composante 3 (transfert des risques). Le programme bénéficiera directement à 800 000 ménages et indirectement à plus de 5,3 millions de bénéficiaires, dont 50 % de femmes.
Français En outre, il existe un deuxième programme régional approuvé par le FVC appelé Initiative pour une finance verte inclusive (IGREENFIN) ¿Phase I et son programme de soutien régional établiront des mécanismes de financement innovants au sein des institutions financières et des banques locales (banques agricoles, institutions de microfinance, banques commerciales) pour améliorer l’accès au financement mixte concessionnel (prêts verts à 0 pour cent avec des échéances plus longues) et à l’assistance technique aux petits exploitants agricoles, en particulier les femmes (50 %) et les jeunes (50 %) organisés en MPME, coopératives, organisations d’agriculteurs. Le cofinancement d’investissement de 216 millions de dollars par la BAD et la BID coordonnera et synthétisera les impacts des différents projets et programmes financés par le FVC grâce à une meilleure gestion et à des échanges de connaissances, à l’innovation et aux technologies de transformation numérique. IGREENFIN I vise à renforcer directement la résilience et la capacité d’adaptation de 380 000 petits exploitants agricoles organisés autour de 1 500 MPME et 2 500 OP ou coopératives, et d’environ 2,5 millions de bénéficiaires indirects dans les cinq pays sélectionnés (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Mali et Sénégal). Le programme devrait permettre de réduire de 225 000 tCO2e par an (5,6 millions tCO2e sur une durée de vie d’investissement de 25 ans) les émissions liées à l’AFAT, à la consommation d’énergie et à la production d’électricité.
Enfin, un troisième programme dans la région, financé par le GCF et le FEM, le Programme d’appui régional GGW (RSP), augmentera les impacts collectifs des projets et programmes individuels du GCF, du FEM et de l’AF à travers deux résultats : i) une gestion et des échanges de connaissances améliorés pour accélérer l’adoption des bonnes pratiques, accroître l’apprentissage et éclairer les politiques et les investissements dans l’ensemble du GCF et d’autres projets, et ii) les technologies d’innovation et de transformation numérique sont cartographiées et un écosystème numérique et d’innovation est construit.
L’Unité de Coordination Régionale (UCR) sera en charge de la performance globale de la coordination et du suivi des programmes, du reporting des résultats et des impacts, de la gestion des connaissances avec la GMV et des échanges sud-sud entre les pays.
Principales responsabilités et tâches
Le spécialiste régional de la gestion des connaissances a un rôle de coordination des activités de gestion des connaissances et de communication pour les programmes, en soutien aux principales parties prenantes nationales impliquées dans les programmes (AND du FVC, OFP du FEM, agences/coalitions nationales de la GMV dans le pays,..).
Le spécialiste régional de la gestion des connaissances soutient toutes les activités de connaissance, sous la supervision du responsable du programme (SD3C & 1 coordinateur Sahel) avec un engagement étroit du coordinateur principal du programme IGREENFIN composante 3, et en étroite collaboration avec le responsable régional de la gestion des connaissances de l’AOC.
Dans ce contexte, les principales tâches/responsabilités du spécialiste régional de la gestion des connaissances comprendront les suivantes :
1 – CONTRIBUTION À LA GESTION DES PROGRAMMES :
Élaborer le plan opérationnel de gestion des connaissances, d’apprentissage et de communication, sa base de référence et assurer sa mise en œuvre harmonieuse, avec une définition claire des responsabilités pour chaque tâche, des résultats livrables clairs, des indicateurs, des processus, des outils et un budget, y compris les besoins détaillés en ressources (humaines et financières) et le calendrier.
Identifier et trouver des moyens innovants de partage des produits de connaissance, basés sur les plateformes, les réseaux et les technologies existants ;
Coordonner avec les membres de l’équipe (programmes AICRM et IGREENFIN-1, FIDA One Sahel) et les spécialistes et coordinateurs nationaux des connaissances pour identifier conjointement les principales étapes et les produits de connaissance à développer et les inclure dans le plan opérationnel de la KM.
Élaborer des lignes directrices pour la gestion des connaissances au niveau du projet et organiser les aspects techniques des formations virtuelles sur la gestion des connaissances pour renforcer les capacités du projet.
Fournir une assistance technique et accompagner les projets financés dans la conception et le développement de produits de connaissance, en renforçant leurs capacités de gestion des connaissances (boîte à outils, formations, etc.) ;
Proposer différentes modalités d’apprentissage entre pairs au sein du secteur (série de webinaires, bulletin d’information, communautés de pratique, outils de collaboration, etc.), de diffusion des connaissances et d’activités de suivi ; et élaborer des formats pour les produits de gestion des connaissances, par exemple la documentation des meilleures pratiques et des leçons apprises, en étroite coordination avec l’équipe du secteur et l’UPS, en tenant compte des produits et des formats que d’autres secteurs pourraient développer ;
Garantir la gestion, la classification, l’organisation et la disponibilité des produits de connaissance dans les plateformes indiquées par le pouvoir adjudicateur ;
Améliorer la coordination et la programmation régionales entre les AND du FVC, les AE et les points focaux nationaux du FEM, de l’AF et de la GMV et d’autres représentants des coalitions nationales de la GMV (ministères, partenaires techniques et financiers).
Participer au reporting périodique aux instances GGW (GGWSSI, PAGGW, accélérateur GGW) sur les aspects de gestion des connaissances ;
Fournir des spécifications techniques pour les termes de référence des consultants externes qui fourniront des services et des produits liés à la gestion des connaissances ;
Assurer la liaison avec les réseaux de gestion des connaissances pertinents au sein du FIDA (par exemple, KMCG) et au-delà (par exemple, le réseau de gestion des connaissances des Nations Unies, MDLP) pour trouver des idées et des solutions aux défis des programmes en matière de gestion des connaissances ;
Développer et maintenir un calendrier des événements GGW avec les agences nationales GGW au niveau national en veillant à ce qu’ils soient identifiés à un stade précoce et soutenir la haute direction et les équipes de programme concernées pour développer et gérer les messages et le matériel d’information afin de garantir le succès des événements majeurs ;
Développer et entretenir des contacts avec les principaux médias imprimés et électroniques régionaux et internationaux (y compris la radio, la télévision, les sites Web d’information et les blogs) pour leur fournir du matériel d’actualité sur le travail de la GGW dans la région.
Accomplir toute autre tâche requise.
- AGENT DE CHANGEMENT :
Le titulaire comprend et applique les principes de gestion du changement et sert de manière proactive de modèle de transformation et de capacité d’acceptation du changement.
Il/Elle utilise une connaissance approfondie de la gestion et de la budgétisation axées sur les résultats, de la planification des ressources de l’entreprise (ERP) et d’autres technologies de l’information pour développer, analyser et promouvoir l’acceptation de nouvelles méthodes de travail et de flux de travail automatisés.
Le titulaire gère le changement en consultant ses collègues des finances et en sensibilisant les parties prenantes internes et externes afin de mieux comprendre et d’assurer des communications ouvertes et régulières concernant les changements actuels et prévus dans les normes, réglementations et règles financières du Fonds.
- FONCTIONS DE GESTION :
Le spécialiste des finances et de la comptabilité est responsable de l’intégrité, de la transparence et de l’équité dans la gestion des ressources du FIDA.
Relations de travail
L’Unité de coordination régionale (UCR) sera chargée de la coordination globale et du suivi des programmes, du reporting des résultats et des impacts, de la gestion des connaissances avec la GMV et des échanges Sud-Sud entre les pays. Le/la candidat(e) sélectionné(e) sera engagé(e) dans un programme de six ans basé à Dakar, au sein de l’UCR. Le/la candidat(e) retenu(e) sera rattaché(e) au/à la responsable du programme de l’initiative One Sahel du FIDA et travaillera en étroite collaboration avec les coordinateurs de l’AICRM et de l’IGREENFIN-1.
Exigences de qualification
Éducation:
La formation comprend un diplôme universitaire supérieur délivré par un établissement accrédité figurant sur https://whed.net/home.php en gestion de projet, gestion des connaissances, développement international, financement climatique, etc., ainsi qu’une solide connaissance de la gestion de projet et des problématiques des économies rurales des pays en développement ou dans un domaine connexe. Remarque : Pour les candidats internes, cette exigence sera évaluée conformément aux dispositions des Procédures de mise en œuvre des ressources humaines du FIDA.
Expériences:
Au moins cinq (5) années d’expérience professionnelle internationale pertinente et de plus en plus approfondie en gestion des connaissances et en communication dans le domaine du développement international, de préférence dans le contexte de la résilience climatique et du développement agricole.
Expérience dans la production d’une large gamme d’outils et de supports de communication, et avec une bonne connaissance des technologies des médias, des systèmes de gestion basés sur le Web, des médias sociaux pour l’information publique/le plaidoyer, une forte capacité à traduire des informations techniques dans une grande variété de groupes cibles.
Expérience avérée dans la conception d’un large éventail de matériel pédagogique (par exemple, modules d’apprentissage en ligne, apprentissage mixte, apprentissage basé sur des cas, apprentissage collaboratif, capitalisation de l’expérience, etc.).
Solides compétences en communication verbale et écrite pour transmettre efficacement les connaissances et impliquer les parties prenantes
Une expérience avec des projets multilatéraux financés par le climat (par exemple, FEM, AF, GCF) est un avantage.
Maîtrise parfaite des procédures KM et des typologies de produits, cadres et approches
Connaissance des indicateurs liés à l’utilisation et à l’efficacité des connaissances, y compris les niveaux d’engagement avec les outils et plateformes de gestion des connaissances.
Connaissance des principes d’apprentissage des adultes et capacité à concevoir et à dispenser des programmes de formation qui améliorent les connaissances et les compétences du personnel.
Capacité à diriger des ateliers, des sessions de formation et des discussions pour favoriser le partage des connaissances et la collaboration entre les membres de l’équipe et les partenaires.
Connaissances approfondies en matière d’engagement des parties prenantes et capacité pratique à travailler en collaboration avec divers groupes d’intérêt, notamment des représentants et des agences gouvernementales, des ONG, des organisations communautaires et des donateurs, en veillant à ce que leurs points de vue et leurs contributions soient pleinement intégrés aux processus et aux produits de gestion des connaissances.
La connaissance des procédures du FIDA sera un atout.
Expérience dans la conduite d’analyses des besoins d’apprentissage pour déterminer les lacunes dans les connaissances et affiner les objectifs institutionnels.
Expérience dans l’évaluation des méthodes pédagogiques les plus appropriées aux différents styles d’apprentissage des publics (par exemple, conférences, activités pratiques, apprentissage mixte), y compris le développement d’expériences d’apprentissage engageantes et interactives.
Solide connaissance des questions de suivi et d’évaluation dans la gestion de projets et des problèmes auxquels sont confrontées les économies rurales des pays en développement
Langues et autres compétences
Une excellente maîtrise de l’anglais et du français est requise.
Les membres du personnel du FIDA sont des fonctionnaires internationaux placés sous l’autorité du Président du FIDA. Conformément à la politique des ressources humaines du FIDA, le Président peut décider de les affecter à n’importe quelle activité du Fonds. Tous les cadres internationaux sont tenus d’être géographiquement mobiles et les postes de cadres peuvent être modifiés à tout moment, conformément aux priorités stratégiques et aux initiatives de réforme du FIDA.
Le FIDA est un employeur garantissant l’égalité des chances et ne pratique aucune discrimination fondée sur l’origine ethnique, sociale ou politique, la couleur, la nationalité, la religion, l’âge, le sexe, le handicap, l’état matrimonial, la taille de la famille ou l’orientation sexuelle, conformément à sa stratégie en matière de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI) et à sa politique de prévention et de lutte contre le harcèlement sexuel, l’exploitation et les abus sexuels.
Attention aux offres d’emploi frauduleuses. Le FIDA ne facture aucuns frais à aucun stade du processus de recrutement. Les communications officielles du FIDA proviendront toujours de courriels se terminant par @ifad.org.
Conformément aux dispositions du FIDA, tous les nouveaux membres du personnel seront normalement placés au premier échelon du grade pour lequel ils ont été sélectionnés. Pour plus d’informations sur le régime de rémunération du FIDA, veuillez consulter la page « Rémunération et avantages sociaux » de notre site web. Les candidats sont invités à utiliser le calculateur de rémunération de la CFPI pour estimer leurs droits en matière de salaire et d’avantages sociaux.
Les candidats peuvent être amenés à passer un test écrit, à faire une présentation et à participer à des entretiens.
Afin d’optimiser l’utilisation des fonds et des ressources, nous ne pouvons répondre qu’aux candidats présélectionnés pour un entretien. Les candidats qui ne reçoivent pas de réponse dans un délai de trois mois doivent considérer leur candidature comme non retenue.
https://www.ifad.org/fr/carrieres/compensation-et-avantages https://commonsystem.org/cp/calc.asp https://webapps.ifad.org/members/eb/134/docs/EB-2021-134-R-9.pdf https://www.ifad.org/documents/38711624/42415556/SEA_e_web.pdf/85275c4d-8e3f-4df0-9ed8-cebaacfab128?t=1611326846000
Cet appel à candidatures est destiné à une mission de courte durée, d’une durée initiale de six mois, devant débuter peu après la sélection. Si un candidat externe (y compris les consultants et les membres du personnel ne répondant pas à la définition de « fonction interne » des procédures de mise en œuvre des ressources humaines du FIDA) est sélectionné, le contrat sera celui d’un professionnel à court terme (TP). Si un membre du personnel du FIDA titulaire d’un contrat à durée déterminée est sélectionné, la mutation sera considérée comme une mission temporaire conformément aux dispositions applicables. Les candidats doivent vérifier et obtenir l’accord de leur superviseur pour être libérés s’ils sont sélectionnés.