Avis de recrutement : UNHCR recrute une chargée adjointe de coordination du cluster abri, Bamenda , Cameroun

 

 

Description de poste standard

Assistant de coordination du cluster abris Cadre organisationnel et relations de travail
Dans les situations d’urgence humanitaire où le HCR est désigné comme agence principale du cluster abris (SC) dans le cadre de l’approche cluster, l’assistant de coordination du cluster abris exerce une fonction de coordination dédiée. Cette fonction sera généralement exercée au niveau sous-national et le titulaire rendra compte à un coordonnateur du cluster abri P2 à P5 au niveau national pour les questions fonctionnelles et au chef de bureau concerné pour les questions administratives. Dans certains cas d’urgences majeures, le titulaire du poste peut exercer la fonction de coordinateur adjoint du cluster au niveau national en soutien du coordinateur du cluster abri P4 ou P5 qui relève directement de lui.
Le responsable adjoint de la coordination du cluster abri soutient les fonctions de coordination pour assurer le rôle du HCR en tant qu’agence principale du cluster abri (SC) dans le cadre de l’approche cluster. Le titulaire soutient l’engagement du HCR à travailler dans le cadre du Comité permanent interorganisations (IASC) et de l’approche sectorielle. Le responsable adjoint de la coordination du cluster abri contribue également à la coordination intersectorielle avec d’autres clusters connexes tels que WASH, CCCM, protection (HLP) et autres, soutient l’intégration des activités de relèvement rapide et des questions transversales dans le travail du cluster abri, en particulier l’âge, le sexe, la diversité, le VIH et l’environnement.
Tous les membres du personnel du HCR sont responsables de s’acquitter de leurs fonctions comme indiqué dans leur description de poste. Ils le font dans le cadre des pouvoirs qui leur sont délégués, conformément au cadre réglementaire du HCR qui comprend la Charte des Nations Unies, le Statut et Règlement du personnel des Nations Unies, les politiques et instructions administratives du HCR ainsi que les cadres de responsabilisation pertinents. En outre, les membres du personnel sont tenus de s’acquitter de leurs responsabilités d’une manière conforme aux compétences de base, fonctionnelles, interfonctionnelles et de gestion et aux valeurs fondamentales du HCR que sont le professionnalisme, l’intégrité et le respect de la diversité.

Fonctions

Direction stratégique et coordination
– Entretenir de solides relations de travail avec les membres du cluster dans la zone de responsabilité (AoR) pour faciliter une collaboration et une communication efficaces.
– Soutenir les services de coordination, y compris les réunions, conformément aux principes de partenariat, de manière inclusive, efficace et axée sur les résultats.
– Dans le cadre du plan d’urgence interinstitutions, soutenir la révision des plans d’urgence et des mesures de préparation aux situations d’urgence existants et veiller à ce qu’ils soient mis à jour et développés.
– Contribuer à l’élaboration d’une stratégie SC qui fait partie de la réponse multisectorielle globale, qui appartient aux partenaires du refuge et à l’homologue gouvernemental et qui est révisée à mesure que la situation évolue.
– Accompagner l’évaluation des performances du cluster. Sur la base des retours de cette évaluation, travailler avec les membres du Shelter Cluster pour soutenir l’élaboration d’un plan de réponse visant à améliorer les performances du cluster.
Évaluation des besoins, mobilisation et allocation des ressources
– Contribuer à la facilitation et à la coordination au sein du Cluster Abris ou des évaluations des besoins en abri au niveau inter-Cluster, y compris les évaluations participatives
– Soutenir le système pour garantir la disponibilité en temps opportun des données pour éclairer les décisions opérationnelles des partenaires et les décisions stratégiques de l’équipe humanitaire pays.
– Contribuer à l’élaboration de critères de financement communs, à la mobilisation des ressources et à la priorisation au sein du SC pour inclusion dans les appels globaux et les processus de fonds communs.
– Contribuer à la mise en place de mécanismes pour une allocation responsable et transparente des ressources financières au sein du cluster.
Développement des capacités
– Soutenir le renforcement des capacités de l’homologue gouvernemental ou de l’organisation qui prendra en charge la coordination du cluster une fois celui-ci supprimé.
– Contribuer à la mise en œuvre d’activités de formation sur les abris pour les membres du SC, d’autres partenaires locaux et les autorités compétentes.
– Contribuer aux initiatives visant à renforcer les capacités d’hébergement du gouvernement national et local, des partenaires et de la société civile.
Établissement et mise en œuvre de normes
– Contribuer à garantir que la réponse aux abris est éclairée par des normes techniques pertinentes, y compris entre autres Sphère, et de bonnes pratiques.
– Soutenir une collaboration appropriée avec les clusters liés à la réponse aux abris du CCCM, du relèvement précoce, de l’éducation, de la santé, de la logistique, de la protection et du WASH dans le travail du cluster Abris.
– Soutenir l’intégration de questions transversales dans le travail du Shelter Cluster, notamment l’âge, le sexe, l’environnement, la diversité.
Gestion de l’information, suivi, évaluation et reporting
– Contribuer à l’élaboration et à la mise en œuvre de la stratégie et du mécanisme de gestion de l’information du SC pour rapporter et partager des informations au sein du cluster Abris, avec les autres clusters, avec le gouvernement, avec l’ensemble de la communauté humanitaire, y compris les donateurs, avec le HCR. mécanismes internes et avec le Global Shelter Cluster.
– Soutenir la production de rapports analytiques sur les abris, y compris la Factsheet ;
– Soutenir la maintenance d’un site Web SC mis à jour et la production de mises à jour régulières sur les préoccupations en matière d’hébergement de la population affectée, la réponse des acteurs du logement, les lacunes, les défis et les recommandations.
Plaidoyer, promotion et collecte de fonds
– Participer sur demande à des réunions avec des partenaires sectoriels et externes, des autorités, des donateurs et d’autres interlocuteurs pertinents.
– Soutenir l’élaboration de rapports et de déclarations de plaidoyer au nom du Shelter Cluster.
– Coordonner avec le HCR et d’autres partenaires pour maximiser l’impact de la communication avec les donateurs et autres sur les priorités du SC.

– Soutenir l’identification et la gestion des risques et chercher à saisir les opportunités ayant un impact sur les objectifs dans le domaine de responsabilité. Assurer la prise de décision en matière de risques basée sur le domaine fonctionnel de travail. Faire part des risques, des problèmes et des préoccupations à un superviseur ou à un ou plusieurs collègues fonctionnels concernés.

– Soutenir l’identification et la gestion des risques et chercher à saisir les opportunités ayant un impact sur les objectifs dans le domaine de responsabilité. Assurer la prise de décision en matière de risques basée sur le domaine fonctionnel de travail. Faire part des risques, des problèmes et des préoccupations à un superviseur ou à un ou plusieurs collègues fonctionnels concernés.
– Effectuer d’autres tâches connexes selon les besoins.

Qualifications minimales

Années d’expérience/niveau de diplôme
Pour P1/NOA – 1 an d’expérience pertinente avec un diplôme de premier cycle ; ou aucune expérience avec un diplôme d’études supérieures ; ou aucune expérience en matière de doctorat

Domaine(s) d’études

Sciences liées aux abris (par exemple, génie civil ou architecture)

ou tout autre domaine pertinent.

Certificats et/ou licences

Coordination du cluster CCCM
Programme d’apprentissage en coordination du HCR
Programme d’apprentissage en gestion du HCR
Atelier sur les connaissances et les compétences de coordination des trois clusters
du HCR Atelier du HCR sur la gestion des urgences
(les certificats et les licences marqués d’un astérisque* sont essentiels)

Expérience professionnelle pertinente

Connaissance essentielle de l’humanitaire processus de réforme et rôle de la communauté humanitaire (Système des Nations Unies, Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et ONG), de préférence dans un refuge. Connaissance des enjeux humanitaires actuels. Bonne connaissance des directives et normes techniques liées aux abris.

Souhaitable

Connaissance appliquée du mandat du HCR, de ses politiques et de ses priorités en ce qui concerne les personnes déplacées, les abris et les articles non alimentaires. Expertise démontrée en matière de gestion de programme et d’exigences en matière de rapports.

Compétences fonctionnelles

CL-Cluster Outils, ressources et approches de gestion de l’information
PR-Opérations pays appliquant l’approche Cluster
ER-Relations extérieures inter-agences
Co-rédaction et documentation
CL-Mise en œuvre du refuge et de l’installation
CL-Cluster Outils, ressources et approches de gestion de l’information
(fonctionnelles Les compétences marquées d’un astérisque* sont essentielles.)

Exigences linguistiques pour les emplois professionnels internationaux et les services sur le terrain : Connaissance de l’anglais et de la langue de travail de l’ONU du lieu d’affectation, si ce n’est l’anglais.
Pour les emplois d’administrateur national : connaissance de l’anglais et de la langue de travail de l’ONU du lieu d’affectation, sinon de l’anglais et de la langue locale.
Pour les emplois des services généraux : connaissance de l’anglais et/ou de la langue de travail de l’ONU du lieu d’affectation si ce n’est pas l’anglais.

Tous les membres du personnel du HCR doivent, individuellement et collectivement, contribuer à un environnement de travail où chacun se sent en sécurité et habilité à accomplir ses tâches. Cela inclut le fait de ne faire preuve d’aucune tolérance à l’égard de l’exploitation et des abus sexuels, du harcèlement, y compris du harcèlement sexuel, du sexisme, de l’inégalité entre les sexes, de la discrimination et de l’abus de pouvoir.
En tant qu’individus et en tant que gestionnaires, tous doivent être proactifs pour prévenir et répondre aux comportements inappropriés, soutenir un dialogue continu sur ces questions et s’exprimer et rechercher des conseils et un soutien auprès des ressources compétentes du HCR lorsque ces problèmes surviennent.

Il s’agit d’une description de poste standard pour tous les emplois du HCR avec ce titre de poste et ce niveau de grade. Le contexte opérationnel peut contenir des qualifications essentielles et/ou souhaitables supplémentaires liées à l’opération et/ou au poste spécifique. Toutes ces exigences sont incorporées par référence dans la présente description de poste et seront prises en compte pour la présélection, la présélection et la sélection des candidats.

Profil du candidat souhaité

– Solide expérience préalable de travail dans un contexte de personnes déplacées.
– Une expérience en coordination de cluster est obligatoire
– Capacité à fournir des conseils techniques au co-responsable et aux membres du cluster
– Représenter impartialement les intérêts des membres du secteur de la protection, y compris la fourniture d’un
soutien actif aux domaines de responsabilité de la protection de l’enfance, en fonction du genre la violence et
le logement, la terre et la propriété.
– Représenter le secteur de la protection dans les mécanismes de coordination intersectorielle au sein de l’OS
Bamenda
– Connaissance des principes de l’IASC, de la programmation du plan de réponse humanitaire, de la réponse intersectorielle
– Même si le Cameroun est un pays bilingue, les candidats doivent maîtriser l’anglais puisque Bamenda est anglophone. domaine et avoir un niveau satisfaisant (parler, lire et écrire).

Langues requises (la capacité globale attendue est d’au moins le niveau B2) :

Français

,

,

Langues souhaitées

,

,

Contexte opérationnel

Conditions de sécurité et de santé au travail

Pour consulter les considérations en matière de sécurité et de santé au travail pour ce lieu d’affectation, veuillez visiter :https://wwwnc.cdc.gov/travel.

Nature du poste :

Les affrontements armés continus entre les Forces gouvernementales de défense et de sécurité (GDSF) et les groupes armés non étatiques (NSAG), dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NWSW) du Cameroun, ont rendu la région extrêmement volatile et précaire. Les affrontements armés, le terrorisme et la criminalité sont des causes majeures d’insécurité, entachées par des troubles civils sporadiques. En 2022, le conflit a connu un tournant important grâce à l’utilisation massive d’engins explosifs improvisés (EEI).

En termes de priorités clés et de vision stratégique 2022-2026, le contexte opérationnel, combiné aux orientations stratégiques du Haut-Commissaire (Protéger, Répondre, Inclure, Autonomiser, Résoudre), l’UNSDCF (Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable), les 7 piliers de HC l’engagement dans la situation des personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays et le plan de développement national constitueront la base de la vision stratégique du HCR pour les 5 prochaines années dans le Nord-Ouest du Sud-Ouest. Une attention particulière sera également accordée à l’engagement en faveur de l’action climatique et de l’environnement chaque fois que cela est possible.

En raison de la crise actuelle, combinée à la pandémie de Covid-19, dont les effets perdureront dans le futur, plusieurs priorités sont identifiées pour le HCR dans le NWSW. Cependant, le sous-bureau construira ses opérations autour de quatre priorités principales : 1) préparation et réponse aux situations d’urgence ; 2) réponse aux besoins critiques de protection ; 3) coordination des clusters chefs de file ; et 4) solutions. Les priorités ci-dessous sont transversales et sont susceptibles de s’appliquer aux quatre (04) priorités énumérées ci-dessus et si elles sont gérées efficacement, elles faciliteraient les progrès dans la réalisation ou la réalisation de ces priorités. Les éléments suivants sont abordés ci-dessous, et ils sont loin d’être exhaustifs : la centralité de la protection, la gestion des données, les partenariats, l’ autonomie/les moyens de subsistance, les interventions basées sur les espèces, la prévention et la réponse à la SGBV, l’AGDM, la PSEA, l’engagement avec les ONG locales seront partie intégrante des priorités mentionnées.  

La réponse aux déplacés internes et aux rapatriés est coordonnée par le biais d’un système de clusters où le HCR dirige les clusters de protection et d’hébergement. Par rapport à 2022, le budget de fonctionnement (OL) de 2023 a légèrement diminué de plus de 30 %, ce qui a conduit le bureau à prendre des mesures d’austérité et de priorisation, telles que la rationalisation du partenariat et la priorisation des activités. Le responsable adjoint de la coordination du cluster abris à Bamenda doit avoir la capacité de travailler dans un contexte où la coordination et la collaboration inter-agences sont cruciales. L’opération est politiquement très sensible et les organisations humanitaires doivent maintenir leur neutralité pour éviter d’être accusées de prendre parti. Comme le poste nécessite une interaction avec les militaires lors des forums de coordination civilo-militaire, un plaidoyer auprès des donateurs, du gouvernement et des organisations humanitaires, le titulaire doit avoir de très bonnes compétences en négociation avec divers groupes et parties en conflit.  

Conditions de vie et de travail :

En matière de sécurité, la ville de Bamenda est l’une des deux régions du pays où sévit la crise dite « anglophone ». La situation est tantôt calme, tantôt en alerte en raison des exagérations commises de part et d’autre par les groupes séparatistes que par l’armée conventionnelle.

Bamenda se trouve au nord-ouest du Cameroun, à 370 km (environ 229,91 mi) de la capitale Yaoundé. C’est une vaste ville située au pied d’une falaise abrupte, dans la forêt des hauts plateaux du Cameroun. L’entrée en descente de la ville de Bamenda surplombe la ville dont le point culminant : le Rocher Sacré.

Bamenda est l’une des villes d’Afrique les plus exposées à la montée du niveau de la mer due au réchauffement climatique. À Bamenda, la saison des pluies est confortable, humide et couvert et la saison sèche est globalement chaude et nuageuse. Au cours de l’année, la température varie généralement de 14°C à 28°C et est rarement inférieure à 12°C ou supérieure à 30°C.

Bamenda est un lieu d’affectation à haut risque et un lieu d’affectation non autorisé aux familles autorisées. Le personnel nommé bénéficiera de l’indemnité de danger et le cycle de R&R est de 6 semaines. Les lieux officiels de R&R sont Yaoundé ou Douala. Cependant, le personnel a la possibilité d’emmener le R&R n’importe où en dehors du pays. Les déplacements vers et depuis Bamenda ne sont possibles que par la route. Le trajet jusqu’à Yaoundé ou Douala ou Buea par la route prend 6 à 7 heures et 1 heure et demie à deux heures jusqu’à Baffoussam.

Les circonstances opérationnelles actuelles nécessitent souvent de longues heures de travail. Contexte de travail très stressant, la capacité de prendre soin de soi est donc essentielle en raison des confinements répétitifs/des villes fantômes et d’une situation sécuritaire difficile. Tout le personnel des Nations Unies doit se conformer aux procédures et recommandations de l’UNDSS lors de son affectation à Bamenda et au Cameroun en général.

Les infrastructures très basiques, ainsi que les installations de loisirs et de loisirs ne sont accessibles que dans la zone résidentielle gouvernementale (communément appelée GRA) et la zone environnante appelée « Up Station ». Cette dernière est la seule zone résidentielle recommandée pour tout le personnel de l’ONU (national et international). Des logements adéquats et modernes existent dans ladite zone, mais ils sont souvent chers et il est un peu difficile de trouver des logements disponibles à louer. Le personnel louera un logement privé et il est recommandé à tout le personnel du HCR de résider uniquement à Up Station. Il existe plusieurs hôtels dont les plus connus sont HOTEL ADMIRALTY, HOTEL AYABA et HILLTOP HOTEL ainsi que plusieurs motels et un centre d’accueil (Centre Pastoral de Bamenda – Mile 1 à moins d’un Km du Bureau). Il y a également plusieurs restaurants à Bamenda (y compris dans le quartier Up-Station), quelques commerces dans le quartier résidentiel et un centre sportif où l’on peut jouer au football, au volley, au basket, au handball et au tennis. On y trouve également des discothèques, sans oublier de nombreux cabarets.

Le marché principal se trouve au centre-ville de Bamenda. Des fruits frais, des légumes, du poisson, de la viande et bien d’autres types de produits alimentaires y sont disponibles et à des prix raisonnables (moins chers qu’à Yaoundé ou Douala).

L’accès à l’eau potable n’est pas aussi facile que dans d’autres villes du pays. Pour l’approvisionnement en eau potable, on peut recourir aux nombreux forages et sources de la ville. Cependant, le fournisseur public du service d’eau (CAMWATER) est présent dans la ville mais rencontre de nombreuses difficultés en saison sèche pour répondre à la demande de ses abonnés. La ville de Bamenda est alimentée par l’énergie thermique (Générateur) fournie par le prestataire du service public (ENEO). Il y a de moins en moins de coupures de courant dans la ville, mais elle connaît néanmoins d’énormes problèmes de « chute de tension » qui varient entre 90V-180V. Il existe 04 compagnies de téléphonie mobile dans la ville : MTN, Orange, CAMTEL et NEXTTEL. Les sociétés de téléphonie mobile MTN, CAMTEL, Nexttel et Orange ont leur représentation dans la ville de Bamenda.

Il existe plusieurs banques au centre ville de Bamenda (SGBC, BICEC, ECOBANK, Afriland First Bank, UBA, SCB, FNC, etc…) avec possibilité de virement avec Western Union, Money Gramm…

Cependant, il est difficile d’accéder au centre-ville de Bamenda pendant les confinements/villes fantômes.

Des établissements de santé limités sont disponibles localement. Il existe l’hôpital régional de Bamenda avec un plateau technique limité et quelques cliniques dans la ville. Le personnel pourra se déplacer à Yaoundé pour certains examens.

En matière de sécurité, la ville de Bamenda est l’une des deux régions du pays où sévit la crise dite « anglophone ». La situation est tantôt calme, tantôt en alerte en raison des exagérations commises de part et d’autre par les groupes séparatistes que par l’armée conventionnelle.

Bamenda se trouve au nord-ouest du Cameroun, à 370 km (environ 229,91 mi) de la capitale Yaoundé. C’est une vaste ville située au pied d’une falaise abrupte, dans la forêt des hauts plateaux du Cameroun. L’entrée en descente de la ville de Bamenda surplombe la ville dont le point culminant : le Rocher Sacré.

Bamenda est l’une des villes d’Afrique les plus exposées à la montée du niveau de la mer due au réchauffement climatique. À Bamenda, la saison des pluies est confortable, humide et couvert et la saison sèche est globalement chaude et nuageuse. Au cours de l’année, la température varie généralement de 14°C à 28°C et est rarement inférieure à 12°C ou supérieure à 30°C. Bamenda est un lieu d’affectation à haut risque et un lieu d’affectation non autorisé aux familles autorisées. Le personnel nommé bénéficiera de l’indemnité de danger et le cycle de R&R est de 6 semaines. Les lieux officiels de R&R sont Yaoundé ou Douala. Cependant, le personnel a la possibilité d’emmener le R&R n’importe où en dehors du pays. Les déplacements vers et depuis Bamenda ne sont possibles que par la route. Le trajet jusqu’à Yaoundé ou Douala ou Buea par la route prend 6 à 7 heures et 1 heure et demie à deux heures jusqu’à Baffoussam. Les circonstances opérationnelles actuelles nécessitent souvent de longues heures de travail. Contexte de travail très stressant, la capacité de prendre soin de soi est donc essentielle en raison des confinements répétitifs/des villes fantômes et d’une situation sécuritaire difficile. Tout le personnel des Nations Unies doit se conformer aux procédures et recommandations de l’UNDSS lors de son affectation à Bamenda et au Cameroun en général. Les infrastructures très basiques, ainsi que les installations de loisirs et de loisirs ne sont accessibles que dans la zone résidentielle gouvernementale (communément appelée GRA) et la zone environnante appelée « Up Station ». Cette dernière est la seule zone résidentielle recommandée pour tout le personnel de l’ONU (national et international). Des logements adéquats et modernes existent dans ladite zone, mais ils sont souvent chers et il est un peu difficile de trouver des logements disponibles à louer. Le personnel louera un logement privé et il est recommandé à tout le personnel du HCR de résider uniquement à Up Station. Il existe plusieurs hôtels dont les plus connus sont HOTEL ADMIRALTY, HOTEL AYABA et HILLTOP HOTEL ainsi que plusieurs motels et un centre d’accueil (Centre Pastoral de Bamenda – Mile 1 à moins d’un Km du Bureau). Il y a également plusieurs restaurants à Bamenda (y compris dans le quartier Up-Station), quelques commerces dans le quartier résidentiel et un centre sportif où l’on peut jouer au football, au volley, au basket, au handball et au tennis. On y trouve également des discothèques, sans oublier de nombreux cabarets. Le marché principal se trouve au centre-ville de Bamenda. Des fruits frais, des légumes, du poisson, de la viande et bien d’autres types de produits alimentaires y sont disponibles et à des prix raisonnables (moins chers qu’à Yaoundé ou Douala). L’accès à l’eau potable n’est pas aussi facile que dans d’autres villes du pays. Pour l’approvisionnement en eau potable, on peut recourir aux nombreux forages et sources de la ville. Cependant, le fournisseur public du service d’eau (CAMWATER) est présent dans la ville mais rencontre de nombreuses difficultés en saison sèche pour répondre à la demande de ses abonnés. La ville de Bamenda est alimentée par l’énergie thermique (Générateur) fournie par le prestataire du service public (ENEO). Il y a de moins en moins de coupures de courant dans la ville, mais elle connaît néanmoins d’énormes problèmes de « chute de tension » qui varient entre 90V-180V. Il existe 04 compagnies de téléphonie mobile dans la ville : MTN, Orange, CAMTEL et NEXTTEL. Les sociétés de téléphonie mobile MTN, CAMTEL, Nexttel et Orange ont leur représentation dans la ville de Bamenda. Il existe plusieurs banques au centre ville de Bamenda (SGBC, BICEC, ECOBANK, Afriland First Bank, UBA, SCB, FNC, etc…) avec possibilité de virement avec Western Union, Money Gramm… Cependant, il est difficile d’y accéder. le centre-ville de Bamenda pendant les confinements/villes fantômes. Des établissements de santé limités sont disponibles localement. Il existe l’hôpital régional de Bamenda avec un plateau technique limité et quelques cliniques dans la ville. Le personnel pourra se déplacer à Yaoundé pour certains examens.

Qualifications supplémentaires

Compétences

Éducation

Baccalauréat ès arts (BA) : Architecture, Baccalauréat ès arts (BA) : Génie civil, Baccalauréat ès arts (BA) : Sciences liées à l’abri

Certifications

Coordination du cluster CCCM – HCR, Atelier de gestion des urgences – HCR, Programme d’apprentissage en coordination du HCR – HCR, Programme d’apprentissage en gestion du HCR – HCR, Connaissances/compétences de coordination Tri_Cluster – Autres

L’expérience professionnelle

Compétences

Responsabilité, Pensée analytique, Orientation client et résultats, Engagement envers l’apprentissage continu, Communication, Autonomisation et renforcement de la confiance, Jugement et prise de décision, Gestion des ressources, Conscience organisationnelle, Planification et organisation, Travail d’équipe et collaboration

Calculateur de salaire du HCR

https://icsc.un.org/Home/SalaryScales

Date limite : 19 décembre 2023

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